Tour de France, premiers vainqueurs, cyclisme, course cycliste, mythe
Le tour de France est la plus grande course cycliste du monde, créé en 1903 par Henri Desgranges directeur du journal l'Auto, il est le premier du genre à devancer Le GIRO (1909). Loin de n'être qu'une course cycliste ordinaire, c'est une épreuve qui fonctionne comme un mythe et qui est profondément inscrite dans notre culture, on la qualifiait de saga, d'épopée, de passion nationale. Elle est fondée sur un récit en mettant en scène des héros valeureux, lancés dans une épreuve exceptionnelle et incarnant des valeurs auprès desquelles le grand public va immédiatement trouver du sens. Ce mythe moderne qu'est le tour de France révèle les représentations et valeurs collectives de notre société.
[...] L'ambition d'informer et surtout d'exhiber « les plus belle régions » que compte la France y est partout présente. Ainsi sans reprendre avec autant de force l'ambition du livre, de présenter sa patrie sous ses traits les plus nobles et bien l'Auto avoue néanmoins son ambitions pédagogique qui touche au désir d'enseigner le Pays. Une école de modernité : Le tour ne fait pas seulement référence au passé, il est également une image du présent innovant et progressiste, il concilie merveilleusement traditions et modernités. [...]
[...] Elle est une suite de carte postale. L'auto : « les Alpes sont là qui dresse leur pic élevé et se met de route en corniche. » Chaque site traversé devient l'occasion d'évoquer le passé de la France. L'image des grands hommes vient s'entrecroisé pour conforté l'attachement collectif, les exploits des uns rappels les exploits des autres. Desgranges : « la foule bâtera des mains a leur passage comme la foule saluer jadis, retour d'Espagne ou d'Autriche, les vieux grognards de napoléon. [...]
[...] Les fonctions symboliques du Tour de France : Le tour et l'image de la France : Dès 1911, Georges Rosé (journaliste au Temps) qui à suivi l'épreuve, va définir le tour comme une propriété nationale. Plus qu'une course, il semble s'agir d'un bien, d'un patrimoine commun. Dès ses débuts le Tour est en effet une sorte d'institution qui va s'adresser aux références communautaires à la conscience collective et donc à l'édification de la nation. Son terrain, son tracé c'est la nation elle-même. [...]
[...] Les professionnels visent la victoire finale et son issus du prolétariat Parisien puis du prolétariat urbain. LES PREMIERS VAINQUEURS DU TOUR DE FRANCE Nom Vainqueur Ancien métier Garin 1903-1904 Ramoneur Trousselier 1905 Fleuriste Pottier 1906 Apprenti bouché Petit-Breton 1907-1908 Groom Faber 1909 Docker Lapize 1910 Employé de bureau Garrigou 1911 Fruitier à pantin Après la Première Guerre Mondiale arrivent les coureurs ruraux, les amateurs de l'époque vivaient le tour comme une aventure et leur but était de terminer l'épreuve : ce qui est très difficile : 117 partants pour 12 coureurs à l'arrivée. [...]
[...] Loin de n'être qu'une course cycliste ordinaire, c'est une épreuve qui fonctionne comme un mythe et qui est profondément inscrite dans notre culture, on la qualifiait de saga, d'épopée, de passion nationale. Elle est fondée sur un récit en mettant en scène des héros valeureux, lancés dans une épreuve exceptionnelle et incarnant des valeurs auprès desquelles le grand public va immédiatement trouver du sens. Ce mythe moderne qu'est le tour de France révèle les représentations et valeur collectives de notre société. Les origines Une invention de L'auto pour concurrencer le vélo. L'invention du tour de France est à mettre à l'active du journal l'auto et de son directeur Henri DESGRANGES. [...]
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