Étude sur la concurrence entre clubs de football européens. En Europe, la concurrence économique est aussi acharnée que la compétition sportive que se livrent les clubs de football professionnels et cette lutte peut être pour le moins caractérisée d'inégale entre les très grands clubs professionnels européens et les plus modestes. Comment peut-on expliquer les différences de compétitivité entre les meilleurs clubs de foot français et les meilleurs clubs des 4 autres grands championnats européens (Angleterre, Italie, Allemagne, Espagne) ?
[...] La loi votée n'étant pas assez tranchante Les clubs français doivent s'appuyer sur leurs avantages comparatifs Une gestion plus rigoureuse que dans les autres pays grâce à la DNCG La DNCG doit être considérée par les clubs professionnels français comme une arme et non un frein au développement économique des clubs. Les mises sous contrôle par la DNCG de l'OM il y a quelques années et du PSG récemment peuvent être mal perçus par les fans. Mais ce cadenas ne dure que le temps que le club retrouve des finances plus saines et c'est lui qui en profite à long terme. [...]
[...] Le G14 constitue une sorte de lobbying doté d'une forte puissance financière. En 1999, l'UEFA avait d'abord été menacée par la création d'une Superligue privée proposée par le G14 et Media Partners et avait alors mis en place une nouvelle formule de la Ligue des Champions, répondant ainsi à la demande des clubs en faveur d'une augmentation du nombre des matches. Le dernier conflit en date portait sur l'annulation de la seconde phase de la Champion's League à partir de la saison 2003/2004 qui prive les clubs de quatre matches à disputer et ainsi les recettes qui vont avec. [...]
[...] Le constat est clair : les clubs français ont du mal à retenir leurs meilleurs éléments et du coup deviennent moins performants quand il s'agit d'affronter leurs rivaux européens. Depuis la saison 1995/96, sur 48 finalistes européens (24 finales disputées) 4 clubs français ont réussi à se hisser 6 fois en finale². Sur la même période, à titre de comparaison, les clubs italiens ont atteint 11 fois une finale européenne, les clubs espagnols et allemands 9 fois. Il semblerait donc qu'il existe des divergences environnementales à cause desquelles les clubs français ne peuvent pas lutter à armes égales avec leurs concurrents étrangers. [...]
[...] Le montant moyen de ces subventions est de 1,4 millions d'euros pour les clubs de L1. On peut parler de partenariat entre la ville et le club. En plus de ces subventions directes les clubs professionnels français de football bénéficient du fait que certaines dépenses soient assumées par la vile. Ainsi, plusieurs clubs de L1 sont exonérés de la taxe sur les spectacles (taxe proportionnelle aux droits d'entrée perçus par les organisateurs de réunions sportives) et/ou du loyer du stade qu'ils utilisent pour les rencontres des compétitions officielles. [...]
[...] La vente massive d'actions génère un déséquilibre entre l'offre et la demande et fait chuter les cours. Le meilleur exemple est qu'en juin 2001, la Bourse de Milan a salué le titre de champion d'Italie de la Roma par une baisse de les investisseurs craignant que les dépenses de la Ligue des champions ne compromettent l'équilibre financier du club. Les comportements des actionnaires semblent donc être trop dépendants des résultats sportifs du club dans lequel ils ont investis, des résultats par essence incertains. [...]
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