Comment l’EPS peut-elle participer à la prévention et la suppression de la violence dans les collèges et lycées alors qu’elle est le théâtre d’incidents fréquents ?

Thèmes abordés

EPS et prévention de la violence, violences au lycée et collège, échec scolaire et EPS, programmes scolaires, égalité des chances, pédagogie, règles de vie de classe

Résumé du document

Cette présentation PowerPoint se propose de répondre à la série de questions suivantes : la violence à l'école et en EPS n'est-elle pas autre chose que la violence de la société, ne faut-il pas admettre que tout est déjà joué en dehors de l'école et que la lutte contre les conduites violentes est une ambition hors de notre portée ? Que cherche à exprimer un élève violent en ne respectant pas les règles de vie de classe ? L'école et l'EPS n'engendrent-ils pas eux-mêmes une certaine forme de violence ?

Cette violence ne se retrouve-t-elle pas renforcée par les décisions des enseignants et les réactions des élèves ? Le sport scolaire est-il une école de l'humiliation ? Si nous admettons que l'EPS est mieux armée contre la violence, qu'advient-il des élèves qui sont en difficultés et qui ne ressentent aucun plaisir dans cette discipline  ? Ainsi pourquoi l'EPS ne peut être la seule discipline à pouvoir lutter contre la violence ?

Extraits

[...] Des actions pluridisciplinaire doivent être prise, elle permettrait d'éviter la tendance à instaurer des matières dites sociales et les autres. L'objectif est de redonner du sens aux apprentissages et dans les collèges et lycées . idée réaliste selon laquelle tout est déjà joué en dehors de l'école et que la lutte contre la violence est une ambition hors de notre portée. Valéry (2004) « l'EPS n'est pas socialisante en soi et aucune activité physique ne porte de vertu éducative ». [...]

[...] Exemple en saut en hauteur (article publié en 2002: l'humiliation des élèves dans l'institution scolaire: contribution à une sociologie des relations maitre-élèves). Pierre Merle dit que « l'activité sportive n'a pas pour objet d'être performant par rapport aux autres mais d'être performant par rapport à soi . Les prof d'EPS classe souvent les élèves en mettant les forts d'un coté, les faibles de l'autre et les moyens au milieu pour constituer les équipes et il y a dans cette gestion une symbolique d'humiliation, c'est comme si on disait en maths, qu'on mettait les bons devant, et les nuls au fonds de la classe et que en fonction des notes , on changer régulièrement les élèves de place en les reclassant sans cesse. [...]

[...] Que cherche à exprimer un élève violent en ne respectant pas les règles de vie de classe ? L'école et l'EPS n'engendre-t-elle pas elle-même une certaine forme de violence ? Cette violence ne se retrouve-t-elle pas renforcée par les décisions des enseignants et les réactions des élèves ? Le sport scolaire est-il une école de l'humiliation ? Si nous admettons que l'EPS est mieux armée contre la violence, qu'advient-il des élèves qui sont en difficultés et qui ne ressentent aucun plaisir dans cette discipline ? [...]

[...] perçue comme un vol d'un bien, la privation d'un avenir, une atteinte à la dignité de la personne, une violence d'autant plus dure qu'elle ne se voit pas immédiatement dans les rapports humain. avenir incertain : crise d'emploi, problèmes familiale, perte des solidarités la cause des phénomènes de violence pourrait être extérieure à l'école. L'école ne ferait que la subir. un enseignant est un acteur du monde scolaire ouvert aux problèmes sociaux qui dépassent l'école. Il doit utiliser toutes les possibilités de partenariat du système éducatif pour essayer de lutter contre la violence Le système scolaire et les enseignants eux-mêmes ont une part de responsabilité dans la violence qu'il engendre. [...]

[...] Comment l'EPS peut-elle participer à la prévention et la suppression de la violence, dans les collèges et lycées alors qu'elle est elle-même le théâtre d'incidents fréquents et que certaines APSA sont porteusent d'un certain nombre de comportements violents dans leurs formes sociales dominantes ? Ainsi nous émettons l'hypothèse que la gestion de la violence à l'école et plus particulièrement en EPS est impossible à cause non seulement des multiples frustrations sociales subies par les sujets mais aussi à cause de certaines façons d'enseigner qui peuvent stimuler des comportements d'opposition au règlement et donc renforcer cette violence à l'heure où les comportements violents sont en train de se développer dans les transformations de l'adolescence. [...]