Ce document présente une synthèse très brève de l'article suivant : "La perception est une action simulée", Alain BERTHOZ, in Le sens du mouvement 1997, portant sur des éléments théoriques sur l'apprentissage moteur.
[...] La perception est une action arrêtée mais orientée vers un but et avec un caractère prédictif. Ex : je vois un fauteuil, je sais que je vais m'asseoir d'une certaine manière. II. Le concept d'accepteur d'action : (Anokhin 1974) Ce dernier critique Pavlov et Descartes pour leur définition des réflexes trop limitée. Il se pose la question suivante : si le produit de l'activité réflexe est un acte, la production de cet acte ne doit pas être, d'une façon ou d'une autre, sanctionnée par une configuration d'informations sensorielles afférentes, et l'effectuation de l'acte ne doit- elle pas être comparée à une configuration prédite ? [...]
[...] Le comparateur de Bernstein : (1996) Il introduit le concept de cycle action perception avec un comparateur qui établit la valeur requise. Celle-ci remplit trois fonctions : - Mesure d'une erreur entre le mouvement réalisé et le mouvement prédit qui induit une correction. - Reconnaissance qu'un acte a été accompli pour le passage au suivant dans la séquence. - Adaptation. En effet devant un imprévu, les impulsions correctives ne peuvent pas rétablir le plan initial. Ces processus de correction dépendent du comparateur. [...]
[...] Il complète son analyse de la perception/action avec le rôle de l'anticipation. En effet, beaucoup de mouvements exigent une anticipation fondée sur une estimation utilisant une trace fraîche du passé. IV. La mémoire prédit les conséquences de l'action : Pour relier action et mémoire, est utilisé souvent le concept de schème moteur de Schmidt. Lorsqu'un individu fait un mouvement pour atteindre un but, il emmagasine quatre types d'éléments : les conditions initiales, données par les sens ; le programme de la commande motrice qu'il appelle spécification des réponses passées ; les conséquences sensorielles que le mouvement a produites ; les autres conséquences du mouvement, comme la mesure de la performance. [...]
[...] - Le second ajouté par McKay, ne traite pas les données. Elles sont interprétées comme des traits : des configurations d'informations sensorielles. Celles-ci sont adressées à un opérateur qui organise ou décide et réalise un feedforward qui contrôle l'activité motrice. VI. Le neurone miroir : (Rizzolatti 1996) Ces neurones miroir sont activés quand le sujet fait le geste mais aussi quand il le voit faire. Il semblerait qu'il existe un répertoire de perceptions lié à un répertoire d'actions, grâce auquel, le cerveau peut simuler des actions pour en prédire les conséquences et choisir la plus appropriée. [...]
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