La loi étendra en 1882 le bénéfice de l'enseignement de la gymnastique aux jeunes filles mais cette nouvelle disposition ne sera pas vraiment appliquée. En pratique l'obligation scolaire entraîne un développement de la gymnastique mais celui-ci est freiné par les difficultés de recrutements acceptables et les réticences manifestées par certains chefs d'établissement (...)
[...] La constitution des groupes se fait à partir d'un classement en 4 niveaux : G1 apte à la compétition, G Elèves moyens qui peuvent éventuellement être intégrés au G et participer à l'A.S. Le G3 est composé d'élèves à ménager qui doivent bénéficier d'une gymnastique de maintien. Le G4 est composé normalement d'élèves dispensés mais qui doivent suivre des cours spéciaux de corrective. Le rôle du chef de groupe est longuement décrit, son action doit démultiplier les interventions des enseignants. Ils doivent être renouvelés afin que le plus grand nombre soit concerné. [...]
[...] L'affaire DREYFUS modifiera ces clivages et radicalisera la politique française jusqu'à nos jours. Pourtant la montée du nationalisme (BARRES, MAURRAS, DEROULEDE) pèsera lourdement sur le sentiment de décadence de la française : le développement des pratiques physiques à l'école y trouvera une importante justification L'enseignement de l'EPS de 1918 à 1945 : un changement d'influences La nostalgie de la “Belle époque” mais plus encore le soulagement qui suit l'armistice du 11 novembre 1918 marqueront profondément l'évolution des mentalités. Le “plus jamais ça ou la der des va entraîner un mouvement pacifiste qui rendra moins utile le développement d'une “race forte”. [...]
[...] L'institutionnalisation de l'Education Physique, l'écolier soldat Il faut attendre la loi du pour que la gymnastique fasse son entrée officielle dans les programmes d'enseignement. Cela s'inscrit parfaitement dans les finalités retenues pour l'école puisque cette gymnastique conserve toutes les caractéristiques de la nouvelle orthodoxie scolaire comme le précise Pierre ARNAUD : “Gestion des groupes, de l'espace, du temps et de l'exercice constituent les principaux thèmes d'une caution éducative et d'une théorie pédagogique soucieuses d'ordre, de rationalité et de progressivité” La loi étendra en 1882 le bénéfice de l'enseignement de la gymnastique aux jeunes filles mais cette nouvelle disposition ne sera pas vraiment appliquée. [...]
[...] Les académies de Créteil (A.DAVISSE, plus spécialisée sur les élèves en difficulté), de Nice (Jean VANGIONI) ou de Dijon (Jean ROCHE et M.GREHAIGNE centrés sur les sports collectifs) participent également du mouvement de rénovation. Claude PINEAU véritable maître d'œuvre de cette réflexion ne tranche pas entre les deux courants. En s'appuyant indifféremment sur M.DELAUNAY ou sur les travaux de Lyon il arrête un schéma de programme qui verra le jour pour les classes de 6ème par l'arrêté du Une première mouture (arrêté du 22.11 .95) a été rejetée par les organisations professionnelles qui s'abstiennent sur le dernier arrêté. [...]
[...] La “revanche” n'organise pas autant qu'on le croit la vie politique française de 1870 à 1914. Les crises de la Commune, le boulangisme et l'affaire DREYFUS (sans parler de la crise économique des années 1880 de celle avec les anglais après Fachoda ou avec la Prusse pour le Maroc), marquent de façon plus importante l'évolution des mentalités et les clivages politiques. L'installation “définitive” de la IIIème république, la montée en puissance d'une classe politique républicaine (les “opportunistes” de FERRY, FRAYCINNET et GAMBETTA), d'une “extrême gauche” agissante (les blanquistes et CLEMENCEAU), d'une gauche radicale et centriste s'oppose à une droite elle même divisée en fractions : bonapartistes, royalistes (légitimistes et orléanistes) et républicains (THIERS). [...]
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