L'enfance, tout comme l'adolescence est caractérisée par d'importantes modifications morphologiques et de notables changements psychologiques, avec de grandes variations individuelles. Le métabolisme de base chez l'enfant et l'adolescent est lié au développement physique de ceux-ci, qui impose une lourde charge sur le plan des biosynthèses (de la croissance osseuse et musculaire).
La pratique sportive régulière ajoute une dépense énergétique supplémentaire, qui varie selon l'intensité et la durée de l'exercice (à l'entraînement ou en compétition). Ainsi, l'alimentation va différer de celle des adultes à cause de ces différences. Les grands principes d'équilibre alimentaire vont demander des adaptations individuelles, même si, l'alimentation d'un adolescent ne devrait pas être tellement différente de celle d'un adulte, si celle-ci est équilibrée.
Chez les enfants et les adolescents sportifs, faut-il qu'il y ait un complément alimentaire pour subvenir aux différents besoins énergétiques ? (...)
[...] Les apports énergétiques conseillés durant l'enfance et l'adolescence doivent couvrir les dépenses de croissance liées aux processus de synthèse, les dépenses d'entretien liées aux diverses fonctions de l'organisme dont la thermorégulation et celles nécessaires à des activités physiques qui peuvent être élevées en période d'entraînement intensif et de compétition. Il faudra veiller à répartir les apports alimentaires depuis le petit- déjeuner jusqu'au repas du soir. La phase de l'adolescence est une période à risques alimentaires, liées aux caractéristiques même de l'adolescent. En sachant bien que toute alimentation défectueuse aura des conséquences à long terme. [...]
[...] Chez les enfants et les adolescents, la consommation calorique quotidienne moyenne est plus élevée que celle d'un adulte. En effet, du côté des apports énergétiques quantitatifs, il y a trois raisons principales à cette consommation, qui sont le besoin basal, le besoin de croissance et le besoin de travail musculaire. Le besoin basal sera de 10 à supérieur à celui d'un adulte. Au niveau de la croissance, l'édification des tissus nouveaux constituera un supplément d'environ 50% supérieur à l'adulte. L'apprentissage puis l'acquisition du geste précis et efficace, la vie relationnelle bien plus intense constituera une augmentation multipliée par deux des dépenses énergétiques chez ces jeunes sujets comparées à celles des adultes. [...]
[...] Il ressort clairement qu'une alimentation équilibrée est seule à même d'assurer les meilleurs potentiels énergétiques tout au long du développement de l'enfant et de l'adolescent. C'est ainsi que la diététique appliquée au sport doit rester une affaire de bon sens. Elle ne doit avoir pour objectif que d'éviter les contre-performances, et non la recherche de performance. C'est un remarquable moyen d'apprendre aux jeunes gens des habitudes alimentaires saines et raisonnables et, de la sorte, de vivre longtemps en bonne santé. [...]
[...] La pratique sportive régulière ajoute une dépense énergétique supplémentaire, qui varie selon l'intensité et la durée de l'exercice (à l'entraînement ou en compétition). Ainsi, l'alimentation va différer de celle des adultes à cause de ces différences. Les grands principes d'équilibre alimentaire vont demander des adaptations individuelles, même si, l'alimentation d'un adolescent ne devrait pas être tellement différente de celle d'un adulte, si celle-ci est équilibrée. Chez les enfants et les adolescents sportifs, faut-il qu'il y ait un complément alimentaire pour subvenir aux différents besoins énergétiques ? Nous étudierons les différents apports énergétiques et les comportements face aux besoins alimentaires. [...]
[...] Cependant, l'apparition de comportement déviants vis-à-vis de l'alimentation peuvent apparaître, tels que la boulimie, l'obésité ou l'anorexie, qui sont en lien avec les évolutions psychologiques des sujets avec l'âge. L'équilibre alimentaire repose sur divers éléments : les besoins de base, le maintien de la thermorégulation, les besoins de croissance, l'effet thermique des nutriments, les besoins musculaires et notamment psychologiques et physiques. Sur le plan nutritionnel, la préparation à la performance devra tenir compte de l'évaluation du métabolisme de base de l'individu, des dépenses énergétiques spécifiques au geste sportif, des équilibres diététiques, des stratégies alimentaires. [...]
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