Exposé sur les effets de l'altitude sur le corps humain. Comment ce dernier réussit à s'adapter face à ces changements et comment varie les performances de l'individu en altitude ?
[...] Conclusion L'entrainement en altitude, étant réputé pour améliorer les performances sportives, parut perdre de son intérêt au profit de substances dopantes tel l'EPO et des transfusions sanguines. Cependant, ces méthodes peuvent être dangereuses pour l'organisme et peuvent présenter de graves conséquences. De plus, il n'y a pas d'adaptation possible de l'homme à l'altitude contrairement à certains animaux comme les lamas. En effet, si nous prenons l'exemple des Boliviens, lorsqu'ils redescendent sous de basses altitudes, ils perdent rapidement leurs globules rouges et vont vite posséder les mêmes caractéristiques qu'un humain qui vit au bord de la mer. [...]
[...] L'enrichissement du sang en globules rouges permet de lutter contre l'hypoxie, cependant, les vitesses d'entraînement sont inférieures à celles de la compétition et mènent à la réduction de l'activité du muscle. Mais des scientifiques américains ont démontré qu'on pouvait profiter des deux avantages : les athlètes sont plus performants lorsqu'ils vivent à plus de mètres (ils bénéficient des bienfaits physiologiques), et lorsqu'ils s'entraînent en bas car ils ne perdent pas de leur force musculaire. Ainsi on a pu observer de grandes améliorations de la V02 Max de l'ordre de à V. [...]
[...] Les effets de l'hypoxie Au niveau de la respiration et des poumons La fréquence respiratoire augmente en fonction de l'altitude. Cependant le Vo2 Max (volume d'oxygène consommé) diminue. GRAPHIQUE REPRESENTANT L´EVOLUTION DU VO2 MAX EN FONCTION DE L´ALTITUDE De plus, l'hypoxie est à l'origine d'une hypertension artérielle pulmonaire (la tension artérielle correspond à la force exercée par le sang sur la paroi des artères) qui associée à l'augmentation du débit cardiaque entraînent d'importantes modifications de la circulation du sang dans les poumons. [...]
[...] GRAPHIQUE REPRESENTANT LA PRESSION PARTIELLE DE DIOXYGENE EN FONCTION DE L´ALTITUDE Quelles sont les phases de l'adaptation de l'organisme en altitude ? L'accommodation Lors d'une montée rapide en téléphérique ou en transport aérien, l'organisme ne trouvera pas la même quantité de dioxygène dans le milieu, donc il devra s'adapter rapidement à ces changements. Cette exposition à l'hypoxie entraîne une augmentation du rythme cardiaque et du débit ventilatoire. Ainsi, ces changements permettront aux cellules de l'organisme de recevoir la même quantité de dioxygène. En revanche, ces réactions immédiates vont entraîner une surcharge de travail pour l'appareil ventilatoire et pour le cœur. [...]
[...] Cependant, dans certains cas, des individus sont confrontés au Mal Aigu des Montagnes qui est du à une mauvaise acclimatation. Il peut évoluer gravement avec un œdème pulmonaire (c'est la présence de liquide dans les alvéoles pulmonaires) ou cérébral (c'est l'accumulation de liquide au niveau de cerveau et des méninges). Celui-ci peut être dû à une montée trop rapide, à de mauvaises conditions extérieures (trop froid, trop de vent). Certains facteurs psychologiques peuvent également le favoriser (la tension, la peur). III. Quelles sont les effets de l'altitude sur l'organisme ? [...]
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