L'Education Physique et le Sport

Résumé du document

Ils affirment que l'Education Physique participe à l'éducation en général. L'Education Physique et Sportive a pour fonction d'aider à l'épanouissement physique, moral et intellectuel car l'Education Physique et Sportive agit sur la nature de l'individu et la transforme par le biais de la culture. Le fait culturel, que ces textes mettent en avant, est le sport : « l'Education Physique et Sportive doit par ailleurs être l'écho sur le plan éducatif de l'importance croissante du sport comme fait de civilisation ». On ne saurait négliger l'interdépendance qui existe entre les Activités Physiques et les fondements culturels de notre civilisation. Le sport participe à la croyance de nos esprits « dans les progrès matériels et spirituels ». On fait référence aussi à l'idée de dépassement des possibilités de l'Homme. Il y a une étude de l'Homme dans sa globalité. Les Instructions Officielles affirment que l'Education Physique ne doit plus être confondue avec certains des moyens qu'elle utilise. Ils opèrent une classification des Activités Physiques et Sportives. Les finalités de l'Education Physique sont désormais :
- Maîtrise du corps : activités individuelles (athlétisme, natation...) et sports à caractère gymnique et esthétique (gymnastique, danse, haltérophilie...).
- Maîtrise du milieu : activités psychomotrices (athlétisme, natation...), activités de pleine nature, activités utilitaires.
- Qualité psychologique et rapport à autrui : sports collectifs et ceux de combat et autodiscipline.

Les Instructions Officielles de 1967 sont contradictoires et arbitraires. Le rôle du professeur a changé. Avant, son rôle était de commander et d'ordonner. Actuellement, il est tenu d'expliquer de préciser (...)

Extraits

[...] On a trois objectifs généraux à l'Education Physique et Sportive : - Développer chez tous les enfants la capacité organique, foncière et motrice. - Permettre l'accès à un domaine de la culture en assurant une appropriation des pratiques corporelles, notamment les pratiques sportives et d'expression constituant des faits de civilisation. - La connaissance et l'entretien de ses possibilités et l'organisation de sa vie physique, aux différents âges de son existence. Ce texte de Claude Pineau marque donc la fin définitive d'une Education Physique orientée uniquement vers les Activités Sportives. [...]

[...] L'Education Physique participe à Page 1 sur 4 l'éducation motrice fondamentale. Les Instructions Officielles essaient de regrouper tout ce qui a été fait jusque là. Elles ont mécontenté tout le monde. Les justifications Elles arrivent rapidement en 1968. Delaubert est le grand maître d'œuvre des Instructions Officielles de 1967. Il va donner six raisons à l'utilité de l'Education Physique : - Faire obstacle à l'éparpillement de l'Education Physique : selon Pierre Parlebas, l'Education Physique est en miette Il faut donner une unité. [...]

[...] Chapitre 6 : L'Education Physique et le Sport I. Les Instructions Officielles de 1967 : le couronnement des sports Les textes Ils affirment que l'Education Physique participe à l'éducation en général. L'Education Physique et Sportive a pour fonction d'aider à l'épanouissement physique, moral et intellectuel car l'Education Physique et Sportive agit sur la nature de l'individu et la transforme par le biais de la culture. Le fait culturel, que ces textes mettent en avant, est le sport : l'Education Physique et Sportive doit par ailleurs être l'écho sur le plan éducatif de l'importance croissante du sport comme fait de civilisation On ne saurait négliger l'interdépendance qui existe entre les Activités Physiques et les fondements culturels de notre civilisation. [...]

[...] Il repose sur un nombre plus important d'activités, les questions de signification et des représentations qu'ont les élèves ayant de l'activité et surgit de l'expérience. Technique et pédagogie de Thibault Sa principale reproche est que le rôle privilégié les techniques sportives sans grandeur. Il voit dans ce phénomène une dégradation du phénomène éducatif car pour lui, la dimension éducative disparaît peu à peu au profit de la dimension technique. Pour Thibault, cette dimension renforce le pouvoir des institutions sportives. L'enseignement de l'Education Physique, reposant sur des techniques sportives, propose des contenus extérieurs à l'enseignement. [...]

[...] Lorsqu'en 1981, l'Education Physique est insérée à l'Education Nationale. Il instaure une pratique mi-inconsidérée et miinconsistante du sport. On ne peut pas enseigner toutes les activités ni tout leur savoir-faire et il faut une certain durée d'apprentissage. Leur hypothèse est qu'il y a un lien entre l'activité du débutant et celle de l'athlète de haut-niveau. L'objet du traitement didactique, selon eux, consiste à faire fractionner les structures inscrivant les athlètes dans le cheminement des savoirs-faires hautement élaborés. Ils vont s'appuyer sur la théorie de l'assimilation et celles de Jean Piaget. [...]