Résumé de l'article "Le système éducatif", Cahiers Français N°285, 1998 , écrit par François dubet. Ce document recentre les principales idées développées dans l'article de F. Dubet écrit en 1998.
[...] Il y avait à cette époque un ajustement des publics à l'école. Il y avait une certaine proximité sociale et culturelle des maîtres et des élèves. Elle pouvait être considéré comme une institution sépare de la vie sociale et tous les problèmes (d'emploi, de jeunesse) étaient mis à l'écart. Ni la culture juvénile, ni la sexualité, ni les nécessités du travail n'entraient au lycée. L'école de masse : La sélection : La sélection s'opère par le processus scolaire et non plus sur la sélection sociale. [...]
[...] Ecole et université de masse : Un changement de nature : Ces nouveaux publics ont totalement transformé les conditions de travail des enseignants, et les programmes paraissent démesurés, le cours traditionnel n'a plus la même efficacité. Le problème des nouveaux publics est d'abord celui d'un système scolaire qui s'est considérablement massifié en croyant qu'in n'aurait pas à changé de nature. L'école de masse n'est pas l'école républicaine en plus grand et en plus ouvert, c'est une autre école. Mais ni l'école, ni l'université ne parviennent réellement à prendre acte de cette véritable nouveauté et à ne pas considérer le changement comme un renoncement. [...]
[...] Cependant l'écart entre les filières ne sont guère réduit. Les motivations : L'arrivée de nouveaux publics dans l'école se traduit par ce que les enseignants perçoivent comme une crise des motivations. Cette crise se manifeste de deux manières : - Par un effacement des connivences culturelles : Décalage entre la culture scolaire et la réelle culture des nouveaux publics - Un doute dans la valeur sociale des études : La massification scolaire à entraîné une dévalorisation relative des diplômes. Pourquoi travailler à l'école pour des bénéfices sociaux aussi improbables ? [...]
[...] Les statistiques montrent que les filles ont en général gagné beaucoup en termes de qualification scolaires. La double vie : Les étudiants des DEUG de masse et lycéens des filières techniques et générales s'efforcent de concilier autonomie juvénile et vie scolaire. Alternance études et petits boulots. Ces publics s'investissent de façon limitée dans des études dont ils n'attendent pas de grands bénéfices et se forment eux-mêmes dans les expériences de la vie. Ils se fabriquent un curriculum autonome dans lequel les diplômes ne sont qu'un élément comme un autre. [...]
[...] Il y avait donc une forte sélection sociale. De même l'enseignement entre les deux systèmes n'étaient pas les mêmes. Héritiers et boursiers (Bourdieu et Passeron) : Le lycée bourgeois et l'université accueillent un public d'élèves programmés pour l'enseignement secondaire et les études supérieures. - Les héritiers : ayant reçu une éducation familiale leur donnant les codes de la réussite scolaire, bénéficiant du capital culturel - Les boursiers : ce sont de bons élèves issus de catégories moyennes et populaires et qui accèdent au lycée et à l'université en raison de leur excellence scolaire. [...]
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