Histoire du basket-ball

Résumé du document

Pendant l'entre-2-guerres, on joue au « ripopo ».
Ce jeu se joue à toute vitesse, il n'y a pas d'arrêts. Le slogan était « la balle brûle ».
On joue avec 2 avants et 2 arrières qui ne dépassent pas la ligne médiane, et 2 milieux qui sont mixtes. Cela se joue dans des arènes, en plein air.

Dans les années 1950-60, on parlera de mécanismes : on joue avec un avant-piqué qui sert de relai en tête de raquette. La tactique du « 8 » est aussi employée. On parle de jeu en continuité.

Dans les années 1990, on peut parler de jeu en lecture, prise d'initiatives. C'est le début du basket moderne. (...)

Extraits

[...] Histoire du basket-ball * = Abréviations définies dans le lexique I - Naissance et diffusion d'un jeu nouveau Où? Quand et qui ? Inventé à l'international YMCA* Training School of Springfield (Massachusetts) durant l'hiver 1891. C'est un canadien, James Naismith né en 1861, instructeur d'Education Physique, puis pasteur et médecin, pratiquant de sport polyvalent, qui l'inventera. Contexte général : les sports américains à la fin du 19ème Il y a 3 sports majeurs : base-ball, football américain, basket-ball. Le sport aux Etats-Unis sera vite commercialisé, il aura un lien fort avec l'université car c'est là que se développe ces sports car il n'y a pas de clubs et d'ailleurs celui-ci développe en même temps l'image de marque des universités par les résultats sportifs importants. [...]

[...] C'est le début du basket moderne. III Implantation et appropriation française 1893 1917 : un basket français confidentiel Il y a construction d'un gymnase UCJG à Paris en 1893, suite à une visite de protestants aux Etats-Unis à Springfield. Il s'agit d'une réplique, l'UCJG est la YMCA française. C'est une pratique exotique dans un contexte sportif naissant, les sports anglais sont à peine arrivés en France, le sport ne fait que débuter . les français ont du mal à l'assimiler. [...]

[...] Les caractères hédoniques et esthétiques prédominent dans ce jeu. Il y a un culte du beau geste et des sensations, au détriment de l'efficacité classique. On joue en nombre de paniers marqués, et non en temps délimité. L'exploit individuel est privilégié. Alain Lauret a écrit Génération Glisse, et explique quelle est cette culture sportive moderne. Il qualifie cette culture d'analogique, par rapport à l'ancienne qu'il appelle digitale. Cette culture analogique, dans laquelle la connivence supplante la domination, l'appréciation remplace la mesure. [...]

[...] Les sports protestants valorisent le corps (sports américains), bcp plus que les gymnastiques traditionnelles européennes. Les YMCA vont dvp un concept de Muscular Christianity. La YMCA a réussi à faire de l'éducation physique une part logique de l'éducation religieuse ; en christianisant l'entrainement physique, la YMCA a relié au royaume de Dieu, ce qui jusqu'ici ne l'était pas. Fisher Dimensions du jeu Le jeu a été construit à travers une dimension morale, spirituelle, éducative. Invention consciente, artefact culturel . (qui) représente le triomphe de la rationalité ludique. [...]

[...] La gymnastique, le football et le basketball sont utilisés en priorité. Les enfants qui savent le mieux jouer sont ceux qui savent le mieux prier 1881/1882 : école gratuite laïque et obligatoire : laïcisation de tous les personnels : interdiction aux congrégations d'enseigner. 1917 : l'impulsion américaine déclenche la contagion Il y a une influence capitale des Foyers du soldat Franco- américains en 1917. Dvpt des sports américains lors de la guerre. Ces foyers sont des lieux de repos du soldat, où il y a des lectures, des jeux, des pratiques sportives. [...]