Les bases énergétiques de l'exercice musculaire

Résumé du document

L'énergie existe sous différentes formes dans le corps : chimique, mécanique... « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! », citation représentant l'activité énergétique du corps. On ne crée pas d'énergie, on la transforme : 70 % de l'énergie produit va dans la chaleur du corps. La principale source d'énergie du corps est le soleil. Le soleil fait vivre les plantes, les plantes servent à nourrir les hommes, les aliments (= glucides, lipides, protéines) permettent la production d'énergie grâce à la photosynthèse (...)

Extraits

[...] L'acide pyruvique pénètre dans la mitochondrie où il sera transformé en Acetyl Co-enzyme A. Puis, l'Acetyl Co-A pénètre dans le cycle de Krebs, cycle de l'acide citrique. Le cycle de Krebs est une chaîne de réaction enzymatique qui permet de produire des Co-enzymes réduites (NADH et FADH). L'Acetyl Co-A va être dégradé plusieurs fois puis donner du NADH et FADH, substrats de la chaîne de transports d'électrons. Ces Co-enzymes réduits pénètrent alors dans la chaîne de transport d'électrons, situés dans la membrane interne de la mitochondrie, où elles seront transformées en ATP. [...]

[...] On va utiliser de l'O2 pour cette péroxydation. A l'arrêt de l'effort, on a une dette d'oxygène, qui va nous permettre de renouveler la CP même si on n'est pas en aérobie. (Schéma 7a). On a besoin de ce recouvrement d'O2. - Puissance max = Inférieure aux deux autres. Production de 200W (3l d'O2/minutes) travail sur bicyclette pour personnes non entraînés contre plus de 500W (3l d'O2/minutes) chez quelqu'un d'entraînés - Capacité = Considérable, elle permet exercice de longue durée pour 3 raisons : Réserves énergétiques importantes (400g de réserves de glycogène musculaire, 60g de glycogène hépatique ( 100mol d'ATP + réserves lipidiques encore plus importantes) Bilan énergétiques : nettement supérieur qu'à celui du métabolisme anaérobie (Bilan filière aérobie = 38 à 39 ATP / Bilan énergétiques anaérobies lactique = 2 à 3 mol d'ATP). [...]

[...] La capacité maximale dépend aussi de la réserve en oxygène, du débit cardiaque maximal et de l'endurance musculaire. La récupération = resynthèse des substrats qui vont refournir de l'ATP. L'acide lactique, en glycolyse, sans présence d'oxygène alors grosse production. Il peut être transporté vers le cœur ou foie, par le sang. Quand plus de glucose, ni de glycogène, alors on redemande au niveau du cœur de l'acide lactique où il est transformé en acide pyruvique puis oxydé en Acetyl Co-A pour reformer de l'ATP. [...]

[...] Les lipides sont également dégradés pour donner de l'ATP lors d'un exercice musculaire. Les triglycérides stockés dans les cellules adipeuses ou dans les fibres musculaires squelettiques sont dégradés en glycérol et en Acide Gras Libre (AGL). Les AGL pénètrent dans la mitochondrie où ils seront transformés en Acétyl Co-A : Hélice de Lynen. Quelque soit le substrat utilisé, il sera toujours transformé en Acetyl Co-A b. processus - Inertie = importante, de plusieurs dizaines de secondes à plusieurs minutes pour atteindre VO2max. [...]

[...] Récupération active : évacuer acide lactique, faire de l'endurance, pouvoir le récupérer sous forme d'énergie. Pour diminuer acide lactique, il faut faire le même effort mais à intensité moindre. L'ensemble des métabolismes permet de réguler la concentration d'ATP utilisable. On commence par la CP (anaérobie alactique) puis filières lactique et aérobie en fournissant assez d'ATP pour qu'il n'y ait pas de pics. Le corps régule, les métabolismes travaillent en synergie avec un prépondérant. [...]