La socialisation produit une certaine conformité de comportement ; cette conformité permet à l'individu de s'intégrer (stabilité sociale). Incidents parfois : problèmes de génération dans la famille.
On peut analyser la socialisation par un contre-exemple : « les enfants sauvages » : incompétence dans la société. Il n'y a pas de société humaine sans socialisation : cohésion sociale. On peut dire qu'un individu est socialisé à partir du moment où il partage avec les membres de son groupe ou de la société un minimum de connaissances lui permettant de se comporter « normalement » en leurs présences (...)
[...] Les femmes des milieux populaires sont peu présentes dans le monde sportif : Katrine Louveau explique ça avec 2 éléments : division sexuée des rôles masculins et féminins plus forte dans les classes populaires ; relation avec l'espace des sports et la différenciation des pratiques. Des inégalités d'ordre éducatif Il n'y a pas toujours une correspondance parfaite entre groupe d'appartenance et mode de socialisation. Ex : les femmes qui investissent un sport masculin ont connu un mode de socialisation non conforme. Elles ont participé au groupe des pairs masculins. Conclusion Apparition de nouveaux modèles de genre dans le monde sportif. Le sport est un lieu de questionnement des stéréotypes sexués. E. [...]
[...] Différence avec les travaux féministes : ils pensent que la domination masculine est un principe général des sociétés humaines ; mais il y a des différences en fonction des milieux sociaux : il y aurait plusieurs formes de masculinité et de féminité selon les groupes sociaux. Ils pensent que les différences de genre sont plus marquées dans les classes populaires que favorisées. Les travaux de De Singly Il fait une analyse plus complexe, plus nuancée de la domination masculine. Elle varie en fonction des contextes (analyse de Bourdieu systématique). Dans le monde sportif, certaines pratiques n'ont pas de domination masculine. De Singly s'intéresse aux habitus neufs de la domination masculine : comment elle prend de nouvelles formes (notamment dans les catégories favorisées). [...]
[...] L'espace des sports est en perpétuelle transformation. L'espace des sports ne rend pas compte de toutes les oppositions ; il ne prend pas en compte la modalité des pratiques (compétition, loisir) ni les caractéristiques symboliques des pratiques (ex : course d'endurance sur piste : classe populaire, travail acharné ; et sur route : esprit différent, moins de rivalité : pourtant c'est la même technique). L'espace des sports a été construit à partir de l'analyse pratique des hommes et ne prend pas en compte celle des femmes. [...]
[...] Travaux de Lington : il s'intéresse à la socialisation des enfants dans les îles Marquises. Il remarque que les enfants ont une très grande habileté corporelle. Comment tant d'autonomie dans leur comportement ? Il remarque qu'il y a très peu d'interaction concernant l'usage du corps et très peu d'injonction dans les interventions parentales. Travaux de Kardiner : connu par sa notion de personnalité de base Il désigne une configuration psychologique particulière propre aux membres d'une société donnée. La socialisation est avant tout une incorporation, une intériorisation ; c'est-à-dire l'inscription des cultures dans les corps. [...]
[...] APS et processus de socialisation A. Introduction 1. DES PROCESSUS AU CœUR DE L'ANALYSE SOCIOLOGIQUE Sociologie : comprendre le collectif, le social façonne l'individu ; expliquer le comportement à travers l'environnement. Pourquoi des choix spécifiques ? Pourquoi le succès des sportifs ? Importance de la famille dans le rapport au corps et au sport. Ces processus de socialisation sont au centre de la sociologie. Il y a une relation entre le développement de la sociologie et le processus de socialisation. [...]
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