D.DELIGNIERES et C.GARSAULT, dans Libres propos en EPS (2005) mettent en avant la stratification de trois objectifs en Education Physique et Sportive (EPS) depuis son origine. Le premier objectif est développementaliste et vise l'amélioration et le développement des différentes ressources de l'individu. Il est régulièrement associé aux différents objectifs de santé. Au cours de l'histoire, le concept de santé a largement évolué. Il touche des domaines de l'homme différents et pose la question, en EPS, de la légitimité concernant cet objectif développementaliste.
Nous définirons la notion de légitimité comme ce qui est admis par l'ensemble d'un groupe et comme faisant l'objet d'une nécessité non contestable. Les objectifs renvoient quant à eux, à des buts à court ou moyen terme. Ils sont concrètement atteignables et mesurables (contrairement aux finalités). Les objectifs en EPS, sont au service d'une finalité, celle de « former par la pratique des activités physiques, sportives et artistiques (APSA), un citoyen lucide autonome et cultivé capable de gérer sa vie physique tout au long de sa vie » (programmes du lycée professionnel, 2001) (...)
[...] Ces trois activités permettront aux élèves, passé 30 minutes de pratique, de puiser dans leurs masses lipidiques et donc de diminuer leur masse grasse. Cependant, S.GARCIN le sport est-il bon pour la santé 2002) met en évidence l'importance de solliciter de façon permanente le processus aérobie pour envisager une perte de poids. Dès lors, il est possible que la période des vacances annule tout effet entamé si l'élève ne pratique pas lui-même une activité. D'autre part, la légitimité des objectifs concernant l'amélioration de la santé peut être contestée en EPS lorsqu'on s'appuie sur les rapports concernant les blessures physiques des jeunes. [...]
[...] Dans cette deuxième partie, nous défendrons l'idée qu'il est possible de contester la légitimité des objectifs d'amélioration de la santé en EPS. En effet, il semble que l'EPS ne peut pas toujours prétendre à sa contribution en termes de développement des ressources. Nous développerons successivement un effet de stagnation puis de régression de la santé. Tout d'abord, nous souhaiterons mettre en évidence que l'EPS n'intervient que très peu dans la perte de poids d'un élève obèse ou en surpoids. Aujourd'hui en France, un élève sur sept est en surpoids (d'après une enquête du ministère de l'Education Nationale, 2007). [...]
[...] La discipline met-elle en œuvre des moyens plus importants concernant l'éducation à la santé ? [...]
[...] Or M.PRADET , montre l'intérêt d'un bon échauffement sur l'amélioration des résultats et donc probablement sur l'amélioration de la santé physique, mentale et sociale. Dès lors, il convient à l'enseignant de donner les moyens à ses élèves de gérer leur vie physique c'est-à-dire de mobiliser et d'allouer une quantité pertinente des ressources en fonction de l'activité afin d'éviter toutes formes de blessures ou de désengagement dû à la fatigue. Pour ce faire, l'enseignant tente faire prendre conscience à ses élèves de l'intérêt d'un bon échauffement. [...]
[...] Nous définirons la notion de légitimité comme ce qui est admis par l'ensemble d'un groupe et comme faisant l'objet d'une nécessité non contestable. Les objectifs renvoient quant à eux, à des buts à court ou moyen terme. Ils sont concrètement atteignables et mesurables (contrairement aux finalités). Les objectifs en EPS, sont au service d'une finalité, celle de former par la pratique des activités physiques, sportives et artistiques (APSA), un citoyen lucide autonome et cultivé capable de gérer sa vie physique tout au long de sa vie (programmes du lycée professionnel, 2001). [...]
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