La prise en charge d'un patient atteint d'Alzheimer peut prendre plusieurs formes. Ainsi, que l'on considère les aspects purement médicaux pris en charge principalement par le ou les soignants, mais également les aspects logistiques, administratifs et psychologiques pris en charge par l'aidant naturel.
[...] Cette prise en charge est avant tout logistique, administrative, psychologique et éventuellement financière. Cet aspect de la procédure de soutien aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, que ce soit dans le cadre des soins généraux ou dans un cadre plus exceptionnel, ne doit en aucun cas être négligé. La personne atteinte, du fait de sa maladie, perd une partie importante de la continuité de ses facultés mentales, ce qui pourrait conduire à une mauvaise gestion de ses affaires et à une perte de moyens financiers inutiles pour la personne atteinte. [...]
[...] Ainsi, ces procédures permettent, en complément du soignant, d'offrir aux patients et à leur entourage des outils d'aide à la prise de décision. Parallèlement, il est important de noter que le contexte de soins généraux, s'il est entendu dans une acceptation très large, englobe les politiques publiques de recherche et d'utilisation des cas existants afin de faire progresser cette recherche. L'investissement des moyens investis dans la recherche contre la maladie d'Alzheimer s'est donc considérablement renforcé au cours du plan Alzheimer lancé en 2008. [...]
[...] Ce travail ne saurait se limiter à la présentation neutre des choix. Le ou les soignants se doivent, dans ce contexte, d'apporter leur expertise afin de guider le patient atteint de la maladie d'Alzheimer et / ou à son entourage. Le soignant peut ainsi prendre des formes différentes. Il peut être chargé d'appliquer les instructions du médecin, mais il peut, dans une acceptation plus large, participer au processus de décision du patient quant aux choix thérapeutiques de celui-ci. La Haute autorité de santé à ainsi émis des recommandations sur la procédure de présentation du diagnostic et des possibilités de traitement par le soignant aux patients et à leurs entourages. [...]
[...] Aujourd'hui encore, une coopération dans le domaine de la recherche sur le sujet existe au niveau européen. [...]
[...] A ce titre, les préconisations de la charte européenne de l'aidant familial recommandent un suivi médical des aidants naturels afin de prévenir les séquelles psychologiques qui peuvent résulter de cette activité, particulièrement si elle est exercée seul et sur une longue durée. Par ailleurs, il est important de souligner que ce soutien n'est cependant pas sans impact médical. Ainsi, comme montré par les travaux de T.Rousseau et M.Loyau (2006) « Le domicile permettrait aux malades d'Alzheimer, à tous les stades de la maladie de mieux préserver leurs capacités de communication. La maison, le « chez soi » est le lieu de maintien de l'identité. [...]
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