La CNV (communication non-violente) : une méthode de communication formalisée par Marshal B. Rosenberg

Thèmes abordés

CNV Communication Non Violente, maladie, maladie mentale, dépression, empathie, langage, patient, schizophrénie, pathologie, psychiatrie

Résumé du document

La schizophrénie est un trouble mental grave caractérisé par une distorsion de la pensée, des perceptions, des émotions, du langage, de la conscience de soi et du comportement (Pourageau, 2018). C'est une maladie mentale caractérisée par des altérations du langage et de la communication. Lorsqu'on analyse le langage d'une personne atteinte de schizophrénie, on constate généralement des déficiences linguistiques et communicatives qui peuvent générer un isolement social, en raison de sa faible interaction avec son environnement, ajoutée à un apprentissage et à un développement personnel incomplets, qui peuvent à leur tour entrainer l'insécurité, la frustration, la dépression, etc. (Granger, Naudin, 2019)

Extraits

[...] Ce qui est pertinent dans le cas de patients atteint de schizophrénie. Finalement, un principe clé de la communication non violente demeure la capacité de s'exprimer sans porter de jugement sur ce qui est bien ou mal (du Penhoat C'est pourquoi l'accent est mis sur l'expression de sentiments et de désirs (besoins), plutôt que sur l'expression de critiques ou de jugements moraux. Suivant ce propos, il est donc aisé d'apprécier comment ce type de communication permet de conjurer certains traits de la schizophrénie en favorisant l'expression des sentiments. [...]

[...] Justification C'est donc dans cette perspective que la Communication Non Violente (CNV) peut être intéressante à mobiliser. En effet, dans ce modèle développé par le psychologue américain Marshall Rosenberg (1934-2015), l'objectif est avant tout de permettre aux individus de communiquer entre eux (voire aussi avec eux-mêmes) en prenant en compte l'empathie et l'efficacité4 (du Penhoat, 2021). Dans ce type de communication, il est nécessaire d'insister sur l'importance d'exprimer clairement ses observations, ses sentiments, ses « besoins » (désirs-objectifs) et ses demandes aux autres (ou à soi-même) de manière à éviter un langage évaluatif qui permet en quelque sorte d'étiqueter ou définir les interlocuteurs ou tiers5 (Schmider, 2014). [...]

[...] La CNV (communication non-violente) : une méthode de communication formalisée par Marshal B. Rosenberg Cadre théorique La schizophrénie est un trouble mental grave caractérisé par une distorsion de la pensée, des perceptions, des émotions, du langage, de la conscience de soi et du comportement1 (Pourageau, 2018). C'est une maladie mentale caractérisée par des altérations du langage et de la communication. Lorsque l'on analyse le langage d'une personne atteinte de schizophrénie, on constate généralement des déficiences linguistiques et communicatives qui peuvent générer un isolement social, en raison de sa faible interaction avec son environnement, ajoutée à un apprentissage et à un développement personnel incomplets, qui peuvent à leur tour entrainer l'insécurité, la frustration, la dépression, etc.2 (Granger, Naudin, 2019). [...]