Maladie d'Alzheimer, maladie neurodégénérative, mémoire, personnel soignant, IDE Infirmier Diplômé D'Etat, EHPAD, activités sensorielles, personnes âgées, autonomie
La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui touche 23 % de la population après 80 ans. Les symptômes sont principalement une perte progressive de la mémoire, entraînant une aphasie, une apraxie, ainsi que des troubles comportementaux.
Pour une meilleure qualité de vie, la personne atteinte de la maladie d'Alzheimer a besoin de stimulations, d'une prise en charge en kinésithérapie, en orthophonie, ainsi que de réaliser des activités, notamment sensorielles, pour stimuler ses sens.
Mon travail portera sur l'intérêt des activités sensorielles auprès des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. En effet, la maladie d'Alzheimer est un sujet qui me tient particulièrement à coeur, car celle-ci affecte des personnes âgées qui nécessitent une prise en charge globale, à domicile ou en institut. Après avoir réalisé différents stages, j'aimerais, en tant que future infirmière, exercer au sein d'un EHPAD (Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) afin de pouvoir exercer mon métier auprès des personnes âgées et être en mesure de réaliser des activités (manuelles, de soins) et de leur apporter l'écoute et le soutien psychologique dont elles ont besoin.
[...] La maladie d'Alzheimer fait partie des troubles neurocognitifs, qui correspond à une altération d'une ou plusieurs fonctions cognitives. C'est une maladie de plus en plus fréquente chez les personnes âgées de plus de 60 ans. Les troubles neurocognitifs sont en lien direct avec la mémoire qui se retrouve diminuée à cause des symptômes de la maladie, provoquant des pertes mnésiques, des pertes de langage, apraxie, agnosie, etc . Le résident au sein d'un EHPAD à des droits et des libertés qui ont été précisés par la loi du 2 janvier 2002. [...]
[...] Dans la maladie d'Alzheimer causant des troubles sensoriels, il est important de proposer des activités en lien avec les cinq sens, afin de les stimuler. Comme m'a expliqué l'infirmière l'important n'est pas que le résident donne une « bonne réponse », mais qu'il s'exprime, que ses souvenirs lui reviennent. Il est important de proposer des activités adaptées ainsi que de former des groupes homogènes afin que les résidents ne se sentent pas en échec et puissent travailler leur autonomie. L'autonomie et la réalisation de l'activité quelle qu'elle soit, « si elle est adaptée », apportera du bien-être et donc limitera l'agressivité des résidents. [...]
[...] Le plan pour les maladies neurodégénératives a pour but d'améliorer les parcours de santé, de prendre en compte la place des proches aidants, et de poursuivre le développement des structures du plan Alzheimer partout en France. La personne atteinte de la maladie d'Alzheimer, peu importe le contexte, doit conserver ses droits. En effet, selon la Loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, article L1111-2 : « Toute personne à le droit d'être informée sur son état de santé. [ . ] Cette information est délivrée au cours d'un entretien individuel. [...]
[...] Pour vraiment bien les connaitre, parce que quand ils vont parler de leurs enfants, eux, parfois ils oublient leurs prénoms, mais nous on va dire "mais si, vous avez 3 fils" en disant les prénoms et tout et là elle va dire "ah bah oui c'est vrai donc tu me connais bien" ce qui permet de créer un lien de confiance. Ok. Au niveau de l'autonomie, tu as remarqué quelque chose ? Après les activités il y a une augmentation de l'autonomie ? Une diminution ? Alors, au niveau de l'autonomie, après ça va être plus la prise en charge au niveau des soins. C'est à dire sur une personne Alzheimer, quand elle est capable encore de prendre son gant dans la main, il faut la laisser faire. [...]
[...] L'infirmière C me raconte une situation où le résident était en perte d'autonomie avant d'arriver dans l'établissement, et grâce aux activités, il a pu regagner en autonomie. Les activités sont en général très bénéfiques pour les résidents du point de vue autonomie (IDE bien-être (IDE et relationnel (IDE A). Activités impossibles : L'infirmière A me dit qu'elle n'a jamais rencontré de situation où la réalisation d'activité avec un résident était impossible. Elle m'explique qu'il arrive qu'au départ les personnes refusent les activités malgré la sollicitation des soignants, mais que quand elles voient que l'activité fonctionne bien, elles viennent se greffer au groupe, pour voir ce qu'il se passe. [...]
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