Personnes handicapées, handicap psychique, handicap physique, relations sociales, malvoyant, inclusion sociale, lutte contre la discrimination, handisport, jeux paralympiques, intégration
Ce document propose une introduction ainsi qu'un plan détaillé pour un mémoire portant sur la problématique : Comment la représentation du handicap conditionne-t-elle la relation entre personne handicapée et personne non handicapée ? Il propose aussi un zoom sur le cas des personnes malvoyantes.
"Si le handicap est aujourd'hui pris en compte, imparfaitement, mais concrètement tout de même, dans le cadre des politiques publiques, de façon à favoriser les soins et l'intégration, notamment dans la sphère économique et sociale des personnes handicapées, il n'en reste pas moins que ce handicap peut et doit être considéré comme un élément marquant, voire structurant, dans les relations qu'entretiennent les membres du corps social avec la personne souffrant de handicap.
Dès lors, il semble intéressant de se demander quelle analyse les malvoyants font de la perception des autres membres de la société de leur situation et de leur handicap."
[...] De la normalisation du handicap en contexte social comme condition d'une meilleure intégration : ni absence de prise en compte ni surreprésentation Ici, l'idée est de démontrer que, particulièrement pour les malvoyants, la condition d'une intégration sociale entière est la normalisation de ce handicap, c'est-à-dire l'habitude de l'interaction entre la personne souffrant de handicap et celle qui ne l'est pas. En connaissant les limites et possibilités de la personne handicapée, son environnement social, et particulièrement professionnel, sera en capacité d'adapter la demande (rendre un travail par exemple) aux capacités de la personne handicapée, sans qu'un décalage (demande trop ou trop peu) entre les capacités de la personne et la demande ne génère de frustration ou de vexation de la part de la personne malvoyante. [...]
[...] Parallèlement, l'absence de contact visuel pour les personnes atteintes de ce handicap limite fortement leur capacité à capter l'ensemble des aspects non verbaux du langage et de la communication. Cette caractéristique demande, là aussi, une adaptation de la part des interlocuteurs et facilite les possibles malentendus avec les personnes malvoyantes, notamment dans le cadre de relations multilatérales, dans lesquelles les informations fournies ne sont pas adaptées, car s'appuyant trop sur une communication non-verbale, consciente ou inconsciente. Les malvoyants souffrent en effet du seul type de handicap qui ne leur permet pas de capter ces informations dans leur relation à l'autre developper, notamment dans III.c.ii.). [...]
[...] Le risque de surreprésentation du handicap comme facteur de frustration pour la personne malvoyante La perception de soi comme structurée par la perception sociale : la surreprésentation du handicap ne doit pas mener à une situation de sous-emploi des capacités de la personne souffrant de handicap La situation des personnes malvoyantes en milieu professionnel : le même travail, mais un besoin en temps parfois plus important. Ici, je pense qu'il est intéressant d'insister sur le fait que les capacités intellectuelles des personnes malvoyantes est la même que celles d'une personne n'en souffrant pas. [...]
[...] Bibliographie Cagnolo, (2006), L'évolution du concept de handicap. De la généalogie philosophique de l'infirmité à l'émergence institutionnelle du principe de justice sociale. Thèse de doctorat, Université de Provence, Aix-Marseille 1 Goffman E., (1975), Stigmate, les usages sociaux des handicaps, Paris. Editions de Minuit Collard, E. Samama : Handicap et société dans l'histoire : l'estropié, l'aveugle et le paralytique de l'Antiquité aux temps modernes, l'Harmattan. [...]
[...] Dans quelle mesure les caractéristiques qui existent dans la représentation de ce handicap en particulier constituent t'elles une différence notable par rapport à d'autres handicaps ? Comment sont perçues, par les personnes souffrant de ce handicap, ces représentations et en quoi cette perception peut être considérée comme structurante ? Dès lors, il paraît important dans un premier temps de s'interroger sur la perception sociale du handicap de façon générale, puis de tous les types de handicaps afin de constater les écarts, positifs et négatifs, dont souffrent ou jouissent les malvoyants par rapport à cette perception (II). [...]
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