Bonjour, voici un aperçu du document :
1/ Introduction
Des maladies, des malades, de la médecine, des théories, d'une approche psychosomatique ?
• Une définition : C'est une approche englobant la totalité des processus de transactions entre les systèmes somatiques, psychiques, social et culturel
• Point de convergence : il y a un trouble somatique réel (contrairement à l'hystérie) répertorié comme tel par la médecine.
• Pour Kreisler le domaine de la psychosomatique se décrit comme « Les maladies physiques dans le déterminisme ou l'évolution desquelles on peut reconnaitre le rôle prévalent des facteurs psychiques ou conflictuels ».
• Il exclut des troubles psychosomatiques :
o Les conséquences psychiques des maladies somatiques.
o Les conséquences directes des comportements anormaux (pathomimies, auto agression,…)
o L'expression physique de phénomènes mentaux (hystérie de conversion)
o Des troubles mentaux directement provoqués par une agression du système nerveux central (OH)(ex : l'alcool qui va créer des troubles de la marche, de l'élocution…)
o Les faux problèmes (bénéfice secondaire)
2/ Le corps et l'esprit...
=> Si vous voulez savoir la suite n'hésitez pas à acheter le document.
[...] λ Les travaux de Marty et de son école fournissent un cadre pour penser la psychosomatique. En 1984, il estimait que « la science psychosomatique, dont l'ampleur tient à ce qu'elle contient la psychanalyse, dont elle est par ailleurs issue, englobe aussi les connaissances de la médecine, de la physiologie, de la biologie ». 3.2.2/ La conception de Joyce MacDougall λ Joyce Mac Dougall a développé une théorie de la somatisation en rapprochant somatisation et passage à l'acte. La somatisation pouvant être considérée comme « acte symptôme ». [...]
[...] λ De plus, les théories psychanalytiques sont elles aussi multiples. 3.2.1/ l'approche et la conception de Pierre Marty λ Le système théorique de Pierre Marty est l'une des théories maîtresses de la psychosomatique. Elle se base sur les concepts de « dépression essentielle », de « pensée opératoire » et de « désorganisation ». λ Le traumatisme (caractérisé par un afflux d'excitations excessif par rapport à la tolérance du sujet et sa capacité de maîtriser et d'élaborer psychiquement ce qui arrive) représente le facteur déclanchant. [...]
[...] • Il exclut des troubles psychosomatiques : o Les conséquences psychiques des maladies somatiques. o Les conséquences directes des comportements anormaux (pathomimies, auto agression, ) o L'expression physique de phénomènes mentaux (hystérie de conversion) o Des troubles mentaux directement provoqués par une agression du système nerveux central (OH)(ex : l'alcool qui va créer des troubles de la marche, de l'élocution ) o Les faux problèmes (bénéfice secondaire) Le corps et l'esprit La médecine s'est très tôt divisée en 2 courants : • L'école de Cos (représentée par Hippocrate) qui privilégie l'étude de l'homme dans sa totalité et possède une tendance dynamique et synthétique (corps et âme) • L'école de Cnide qui privilégie l'étude analytique, spécialisée et mécaniste. [...]
[...] Exemple avec le deuil λ ? Domaine mouvant où il convient d'être prudent. Un trouble somatique peut toujours cacher une composante psychique et inversement. λ ? La psychosomatique pose la question du rapport entre la psychologie et le domaine médical, tout autant que celle du « désir de soigner » et de la responsabilité théorique et éthique qui revient au soignant obligé désormais de concevoir qu'il ne peut pas soigner seul. [...]
[...] Tous les hommes acquièrent le même schéma corporel vers 2 ou 3 ans. L'image du corps « est perpétuellement en danger de perdre certains de ses constituants qui ne sont pas intégrés définitivement et peuvent être expulsés » Schilder montrera par observation du phénomène de membre fantôme. (Dans son image corporel son membre est bien présent, douleur neuropathique) Françoise Dolto (1984) évoque une image inconsciente du corps comme une représentation inconsciente narcissique et historiée. C'est notre histoire qui modifie, qui évolue notre image du corps. [...]
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