Fiche de révision de l'UE 2.9 S5 sur le prolapsus.
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Structure : définition, facteurs favorisants, symptômes, diagnostic et traitement
[...] LES SYMPTOMES Les symptômes sont divers, le plus souvent liés à l'activité des patientes. Il peut s'agit de sensation de pesanteur ou de gêne pelvienne, d'une boule extériorisée au niveau de la vulve notamment en fin de journée ou lors des efforts, gêne lors des rapports, nécessité de réduire manuellement le prolapsus pour pouvoir uriner. Ces symptômes sont le plus souvent absents le matin au réveil et s'accentuent au cours de la journée. Des symptômes urinaires sont également présents : fuites urinaires (parfois masquées), envies pressantes (urgenturie), difficulté à uriner (on parle alors d'effet pelotte). [...]
[...] FACTEURS FAVORISANTS Le prolapsus génito-urinaire est essentiellement une maladie de la femme. Les femmes peuvent être concernées à tout âge, mais la fréquence des prolapsus augmente avec l'âge. Chez l'homme, la survenue d'un prolapsus est possible après une chirurgie du rectum, mais elle reste exceptionnelle. Les prolapsus génito-urinaires sont favorisés par : Les grossesses et surtout lorsqu'elles sont répétées (multiparité) ; La répétition des accouchements par voie naturelle et les traumatismes obstétricaux lors des accouchements : accouchement long ou difficile avec déchirure du périnée, utilisation de forceps, expression utérine, poids élevé du nouveau-né, épisiotomie médiane et déchirure périnéale, etc. [...]
[...] Le prolapsus est transitoire ou permanent. Les organes pelviens concernés par le prolapsus sont : L'utérus (hystérocèle) ; La vessie (on parle alors de cystocèle) ; Et plus rarement le rectum (rectocèle). Schéma représentant la contraction d'un périnée, sous la vessie (cf. description détaillée ci-après) Les organes pelviens sont normalement fixés grâce à un double système : Un système de soutien formé par le périnée ou "plancher pelvien" constitué d'un ensemble de muscles tendus entre le pubis (à l'avant du bassin) et le sacrum (à l'arrière). [...]
[...] Un bilan urodynamique complet est systématiquement réalisé dans le service avant chaque intervention. LE TRAITEMENT Le traitement est principalement chirurgical ; il consiste à réintégrer les organes en bonne position et renforcer le plancher pelvien par du tissu synthétique. Pour se faire deux voies d'abord existent : La voie vaginale (voie basse) : plus simple mais moins durable plutôt réservée aux femmes âgées n'ayant plus de rapport sexuel. La voie abdominale (voie haute) : technique la plus fiable avec le moins d'effets secondaires : elle consiste à interposer des plaques prothétique entre le vagin et la vessie en avant et le vagin et le rectum en arrière ; ces plaques sont ensuite fixées à un ligament solide devant la colonne vertébrale : le promontoire on parle alors de promontofixation.la quasi-totalité des équipes chirurgicales modernes pratiquent cette intervention en cœlioscopie. [...]
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