Fiche de révision de l'UE 2.9 S5 sur la leucémie aigue.
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Définition, facteurs de risques, signes cliniques, diagnostic, traitement
[...] LE TRAITEMENT Le traitement des leucémies aiguës repose le plus souvent sur deux chimiothérapies successives : Une chimiothérapie dite « d'induction » dont le but est de faire disparaître les cellules anormales de la moelle osseuse et du sang du patient, ainsi que de faire disparaître les symptômes de la maladie ; Une chimiothérapie de « consolidation » dont l'objectif est d'éviter la rechute. Elle est souvent suivie d'un traitement « d'intensification » associant une chimiothérapie puis une greffe de moelle osseuse. Le traitement médicamenteux permet d'éliminer les dernières cellules blastiques et de favoriser le succès de la greffe. Dans le cadre d'une leucémie aiguë, le traitement d'induction est une polychimiothérapie, qui combine plusieurs médicaments. [...]
[...] De ce fait, le patient n'est plus capable de se défendre face aux infections, car il ne dispose plus de suffisamment de globules blancs, et d'empêcher les saignements éventuels, car il ne dispose plus de suffisamment de plaquettes : c'est l'aplasie médullaire. Ainsi, le traitement de la leucémie aiguë se double de transfusions globulaires et plaquettaires. Lorsque le myélogramme (examen lié au diagnostic de la leucémie) se normalise, on débute le traitement de consolidation. Habituellement, le traitement est administré tous les mois, le patient pouvant retourner chez lui après chaque cycle. Certains traitements peuvent même être pris à domicile, sous la surveillance d'un infirmier. En cas de risques importants de rechute, une greffe de moelle osseuse ou de cellules-souches seront envisagées. [...]
[...] Le contact avec certains produits chimiques (benzènes, solvants dérivés) ; des cures de chimiothérapie (avec des médicaments comme le vépéside, le cyclophosphamide) ou une irradiation du corps (accidentelle ou thérapeutiques), qui sont des situations connues pour favoriser la survenue de leucémie aiguë Des prédispositions génétiques (trisomie 21, maladie de Fanconi, déficit en p53) ; des maladies rares (comme l'ataxie télangiectasie) Des maladies hématologiques préexistantes (syndrome myéloprolifératif ou myélodysplasique) SIGNES CLINIQUES La réduction des globules rouges provoque généralement une anémie, avec un « essoufflement », une fatigue intense et une accélération du rythme cardiaque. La diminution du nombre de globules blancs (appelée « agranulocytose » ou « neutropénie ») entraîne un risque d'infections. La réduction des plaquettes (thrombocytopénie) engendre un risque de saignements. [...]
[...] Le taux de survie varie énormément en fonction du type de leucémie et de l'âge du patientSchéma leucémie On distingue deux grands types de leucémies aiguës en fonction du type de cellules sanguines touchées : La leucémie aigüe myéloïde qui est la leucémie aigüe la plus fréquente chez l'adulte. Sa fréquence augmente avec l'âge (médiane d'âge des malades : 65 ans). Elle est rare chez l'enfant (elle survient alors plutôt avant 2 ans ou après 15 ans). La leucémie aiguë lymphoblastique qui est la leucémie aigüe la plus fréquente chez l'enfant. [...]
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