Margot Phaneuf, intelligence émotionnelle, relation de soin, soin infirmier, soignant, patient, émotions, humanisme
L'article, écrit par Margot Phaneuf, est appelé « Intelligence émotionnelle » et est issu de la revue Santé mentale d'avril 2013. Le texte étudie l'intelligence émotionnelle et son rôle dans la relation de soin entre patient et soignant. Le texte décrit avec précision l'histoire de l'intelligence émotionnelle, et met en lumière le rôle clé de cette intelligence complémentaire dans le soin. L'auteur insiste sur l'importance pour les soignants d'identifier les émotions dans cette relation, celles du soignant, mais aussi celles du patient, pour trouver un juste équilibre pour le soignant.
[...] Connaître l'intelligence émotionnelle est très important car nous devons apprendre à ne pas nous laisser gagner par les émotions, à garder une position neutre, en faisant toutefois preuve d'empathie, mais en fixant des barrières entre nos émotions et celles des autres. L'exercice est particulièrement difficile, surtout en début de carrière, surtout dans des services compliqués. Intégrer la connaissance de l'intelligence émotionnelle dans le cursus de formation des infirmiers me semble indispensable et va m'aider à progresser dans la connaissance et la gestion de mes émotions. Cela permettra à tous les élèves infirmiers d'apaiser leurs relations professionnelles mais aussi personnelles, et d'être de meilleurs soignants. [...]
[...] Identifier sa motivation à réaliser des soins infirmiers, tout en ayant conscience des sacrifices de vie que cela implique, et de la difficulté du métier, est également une preuve d'intelligence émotionnelle. Il est important que les élèves infirmiers réalisent ce travail. Cela leur permettra de trouver leur motivation intrinsèque, qui est de loin la plus efficace et la plus durable dans le temps. Il est important de distinguer sympathie et empathie, dans la compréhension des émotions du patient. La sympathie consiste à « souffrir avec » le patient. [...]
[...] Analyse du texte Dans ce texte, l'auteur cherche à mettre en avant l'importance de l'intelligence émotionnelle, qui ne s'oppose pas à l'intelligence rationnelle mais vient la compléter, et son rôle primordial sur l'humanisation du soin. Humanisme et prendre soin sont deux concepts centraux sous-jacents de l'article. Ces deux concepts sont intimement liés : Pour prendre soin, et le faire correctement, le soignant doit faire preuve d'humanité. L'humanisme est au centre de la relation de soin, à tout instant. Le concept de prendre soin est détaillé par Véronique Favetta et Brigitte Feuilebois-Martinez dans « Recherche en soins infirmiers », 2011/4 (N°107). [...]
[...] L'intelligence émotionnelle consiste à ne pas négliger ni dénigrer les émotions, mais au contraire à accepter de les reconnaître et de les accueillir pour apprendre à les gérer au mieux. L'objectif principal est de placer l'humanisme au centre de la relation de soin, pour améliorer le prendre soin. Conclusion L'article est très intéressant car il met en lumière le rôle des émotions dans les actes infirmiers, ce qui n'est pas courant. Les infirmiers sont souvent vus comme des soignants seulement chargés d'effectuer des actes répétitifs, des soins ordinaires, des pansements, mais de nombreux observateurs négligent la dimension humaine propre au rôle de l'infirmier. [...]
[...] Celui-ci a mis en lumière le concept de Quotient Emotionnel, complémentaire et non pas remplaçant le Quotient Intellectuel et l'intelligence purement rationnelle. L'intelligence émotionnelle est un élément très important dans la formation des infirmiers en devenir. La connaître, la comprendre, permettra aux élèves de devenir de meilleurs soignants. La connaissance de l'intelligence émotionnelle leur permettra d'avoir des rapports plus humains, et même plus efficaces. Pour développer cette intelligence émotionnelle, les élèves doivent apprendre à prendre conscience de leurs émotions, puis apprendre à les accepter et à les gérer (ne pas se laisser envahir par ces émotions, notamment, qu'elles soient positives ou négatives), à évaluer leur motivation et à apprendre à se motiver par eux-mêmes, à identifier les émotions des autres, et à gérer au mieux les différentes relations humaines. [...]
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