Qualité de la pratique professionnelle, soignant, douleur, traçabilité de la douleur, patient, axe d'amélioration, résultat de l'audit, évaluation du plan d'action, service de chirurgie ambulatoire, clinique privée
Ce document analyse les résultats d'un audit portant sur l'évaluation de la douleur et de sa traçabilité dans le service de chirurgie ambulatoire d'une clinique privée.
Il permet d'identifier les écarts entre les résultats de l'étude et les recommandations de bonnes pratiques, en proposant notamment un tableau de bord.
Il s'inscrit dans le cadre d'un dossier de l'unité d'enseignement : qualité des soins, évaluation des pratiques.
[...] Conclusion L'évaluation de la douleur et sa traçabilité dans le service de chirurgie ambulatoire de cette clinique privée doit être améliorée en faisant mieux connaitre mieux les outils d'évaluation de la douleur et en les rendant accessibles à tout le personnel soignant et en particulier aux aides-soignantes. La traçabilité était efficace dans le cahier des transmissions ou sur le logiciel interne du service mais reste partielle puisque des informations concernant la fréquence et le type e douleurs étaient manquantes. Un « appel du lendemain » doit être mis en place au plus vite pour respecter la traçabilité de la douleur post-opératoire. [...]
[...] Les aides-soignantes doivent en outre davantage communiquer avec les infirmières pour mieux utiliser ces outils. Un contrôle systématique de l'administration de médicaments doit être effectué par les infirmières. En effet, elle n'a pas été réalisée dans des cas malgré la prescription médicale. Une sensibilisation des aides-soignantes au respect de la prescription médicale doit être réalisée. Mise à disposition des protocoles aux équipes de soins afin de respecter le protocole du service de chirurgie ambulatoire des aides-soignantes et des infirmières ne l'ont pas respecté. [...]
[...] Une réévaluation systématique de la douleur après administration de médicaments ou après mise en position antalgique des patients (cf. loi du 4 mars 2002) est indispensable pour détecter ceux ayant besoin d'un traitement symptomatique ou d'une organisation particulière du soin. Une évaluation pluriquotidienne de la douleur s'impose afin de suivre son évolution en fréquence et en intensité. La loi du 4 mars 2002 reconnait « le soulagement de la douleur comme un droit fondamental de toute personne ». Un « appel du lendemain » doit être impérativement effectué pour respecter le protocole du service de chirurgie ambulatoire. [...]
[...] Le critère « une action a-t-elle été mise en place suite à l'évaluation et à la traçabilité de la douleur ? » Comme le montre le diagramme ci-dessus, l'administration médicamenteuse selon la prescription médicale a été effectuée dans des cas (seules deux aides-soignantes ne l'ont pas réalisées). Par contre, on note que l'administration médicamenteuse selon le protocole du service n'a été effectuée que dans des cas. Quatre aide-soignante et une infirmière n'ont donc pas respecté le protocole du service. le critère : « la réévaluation de la douleur des patients a-t-elle été effectuée ? [...]
[...] Indicateur 2 : la douleur est-elle évaluée lors de l'appel du lendemain ? Indicateur 3 : la traçabilité de la douleur est-elle réalisée ? Les résultats de cette enquête ont été consignés dans une grille d'observation ou tableau de bord, pour chaque critère, en indiquant pour chaque indicateur Oui ou Non, pour chaque soignant. Ces pratiques ont été effectuées dans un service de chirurgie ambulatoire, au retour du bloc opératoire, à la date du 26 mars 2019. Evaluation de la douleur Critère : La douleur est-elle évaluée ? [...]
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