Relation de soin, anthropologie, souffrance, malades, maladie, soignants, écoute, analyse
Le « malade » reste un Homme à part entière, avec une histoire, un vécu passé et présent, lorsque celui-ci est qualifié de personne malade, il conserve ces éléments qui le caractérisent en tant qu'être unique et complexe, avec ses proches, ses coutumes, habitus et émotions...
La notion de relation de soin constitue le lien qu'il existe alors entre deux individus à un moment donné, qui peut parfois être qualifié de situation de malheur, comme l'énonce S. WEIL en 1942. Catherine Le GRAND-SEBILLE fait une photographie de ce moment où les individus se rencontrent dans l'institution qu'est l'hôpital et fait le constat que certains stéréotypes et étiquetages sont présents. Elle se questionne alors sur la façon dont on pourrait améliorer ce soin... Ensuite, les notions de « stigmatisation » et « souffrance » sont mises en lumière dans ce contexte particulier.
[...] Comment améliorer la qualité des relations entre personnel médical et malades ? Représentation de la Santé et de la maladie, Conférence de Bruxelles anthropologue et Maître de conférences en socio-anthropologie de la santé et éthique médicale Catherine Le Grand-Sébille « On ne soigne pas tous les malades avec les mêmes remèdes » (proverbe latin) Le « malade » reste un Homme à part entière, avec une histoire, un vécu passé et présent, lorsque celui-ci est qualifié de personne malade, il conserve ces éléments qui le caractérisent en tant qu'être unique et complexe, avec ses proches, ses coutumes, habitus, et émotions . [...]
[...] On peut d'ailleurs voir que dans certains pays africains la couleur blanche est associée au deuil . alors que dans notre culture, il serait inadapté de porter du blanc à un enterrement. Il s'agit là de différences culturelles. Or le soin doit-il être « victime » de ces confrontations culturelles ? C'est ce que se demande l'auteure dans une seconde partie. Notamment comment améliorer cette qualité du soin ? LE DANGER DU « TOUT CULTUREL » L'auteure revient sur cette notion en atténuant le postulat précédent. [...]
[...] Et le contexte de l'hospitalisation accentue la souffrance. L'être qui souffre est un individu dont on doit comprendre et écouter afin de créer un soin dit relationnel qui complète la prise en charge médicale de l'individu. Elle ne suffit pas à la guérison de l'être mais en est un attribut certain. En conclusion, l'auteure part du postulat que des dysfonctionnements à l'hôpital peuvent être liés à des stigmatisations, et « étiquetages » et se questionne sur les moyens d'améliorer le soin. [...]
[...] Elle met en avant la communication qu'il doit exister entre soignant et soigné. En effet, il existe entre le malade et le soignant une relation. Et elle ne peut pas être réduite à la confrontation de deux cultures, mais elle doit mettre en avant deux vécus, deux histoires qui se rencontrent à cet instant « t » : le soin. La culture est un concept que chacun s'approprie. C. LE GRAND-SEBILLE cite VEGA qui énonce que les soignants peuvent avoir une perception négative du « syndrome dit méditerranéen ». [...]
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