L'interaction soignant-soigné

Thèmes abordés

Relation soignant soigné, interaction sociale, comportement, hiérarchie sociale, classe sociale, patient, médecine

Résumé du document

La relation soignant-soigné évolue très vite, elle n'est pas figée.
L'analyse prend en compte les statuts différenciés : être infirmière, ce n'est pas être patient, on n'occupe pas la même position, il y a des formes de hiérarchies qui se mettent en place.

Extraits

[...] L'interaction soignant-soigné I. La relation soignant-soigné - Elle évolue très vite, elle n'est pas figée - Comme modèle d'appréhension fonctionnement de la société du fonctionnement de la société - Une relation conflictuelle : un modèle de compréhension du concept de profession. - La négociation : l'étude de l'évolution du statut de malade aujourd'hui II. L'analyse d'une interaction sociale - L'analyse prend en compte les statuts différenciés être infirmière ce n'est pas pareille que d'être patient, on n'occupe pas la même position, il va y avoir des formes de hiérarchies qui se mettent en place. [...]

[...] L'ordre négocié - La négociation est au centre des interactions - Il s'agit d'une régulation, l'objectif se négocie. ATTENTION, l'objectif n'est pas prédéterminé, par exemple pour un patient qui a un cancer, mon objectif ne sera pas obligatoirement de soigner ce cancer. - On s'intéresse à la temporalité des soins. Adaptation du temps de chacun, le rapport au temps n'est pas le même chez le soignant et le soigné. - Relation soignant-soigné est définit comme une rencontre avec des différences du capital de chacun : capital culturel, capital économique, social, façon d'interagir, trajectoire de vie, notre socialisation. [...]

[...] Malheureusement, cette image peut nous faire culpabiliser de « déranger un soignant » C. Bon et mauvais patient ? - Interroge les écarts à la règle, à la moyenne, aux pratiques légitimées, aux idées légitimées, aux comportement admis - Le mauvais patient est considéré « en défaut » : en défaut d'obéissance sociale, en défaut de positionnement par rapport au corps soignant éventuellement, en défaut de comportement relativement aux valeurs admises, aux droits qui sont les siens III. Qu'est-ce que représente le soignant ? [...]

[...] C'était une société industrielle. - La médecine est alors un système intégré à l'ordre social - On apporte une importance de la connaissance médicale, on ne laisse plus place à la connaissance profane - Les présupposés de base : Les patients ont besoin de la médecine et que les médecins sont altruistes - Le médecin est considéré comme actif dans l'interaction, tandis que le malade est considéré comme passif - La relation est considérée comme asymétrique mais faites de reconnaissances réciproque V. [...]

[...] De quels patients avons-nous besoin ? On a besoin que le patient se comporte d'une certaine façon en fonction de nos intérêts de professionnel, de nos intérêts de structures, de nos intérêts économiques, de nos intérêts politiques, en fonction de la pathologie (chronique/aigue), en fonction des lieux de travail, des époques. B. L'image sociale du patient Le patient correspond à une image sociale, c'est quelque chose que l'on attend de lui. C'est une « idée » socialement fondée, qu'est-ce que c'est que d'être patient ? [...]