« Là-bas, [dans les camps], je n'ai jamais eu de cauchemar. Maintenant ici sans cesse. [...] Au coeur du cauchemar, pas de cauchemar. Ici toujours le cauchemar. » Cette phrase tirée du roman de la fiction de Soazig Aaron, Le Non de Klara, montre le difficile retour à la normalité après l'atroce expérience que sont les camps de concentration.
Afin de comprendre ce comportement pour le moins paradoxal, nous verrons comment deux oeuvres littéraires, un témoignage et une fiction, rendent compte de la difficile réinsertion dans la vie « normale » après l'atrocité des camps. Pour cela, nous constaterons d'abord que la plupart de ces victimes des camps ont dû faire face à de nombreux troubles après cette expérience traumatisante et, pour certaines, ne s'en sont même jamais remises puis nous nous appuierons sur un exemple littéraire (...)
[...] Nous avons enfin commencé à comprendre ce comportement en réalisant l'horreur des camps de concentration et leur systématique processus de déshumanisation que décrit notamment Primo Levi en parvenant à mettre sur le papier des impressions et des sensations glaçantes et effroyables de ces camps de la mort. [...]
[...] Cette phrase tirée du roman de la fiction de Soazig Aaron, Le Non de Klara, montre le difficile retour à la normalité après l'atroce expérience que sont les camps de concentration. Afin de comprendre ce comportement pour le moins paradoxal, nous verrons comment deux œuvres littéraires, un témoignage et une fiction, rendent compte de la difficile réinsertion dans la vie normale après l'atrocité des camps. Pour cela, nous constaterons d'abord que la plupart de ces victimes des camps ont dû faire face à de nombreux troubles après cette expérience traumatisante et, pour certaines, ne s'en sont même jamais remises puis nous nous appuierons sur un exemple littéraire : Le Non de Klara, fiction de Soazig Aaron. [...]
[...] La nourriture et l'eau étaient également en quantités très réduites. A l'arrivée, beaucoup étaient déjà morts et d'autres avaient perdus la raison à cause notamment de la peur et de la tension qui régnait dans ces wagons qui les emmenaient en enfer. Une fois arrivés aux camps, les SS leur hurlaient des ordres en allemand comme à des bêtes. Les détenus étaient alors séparés en deux groupes, les valides d'un côté et les femmes trop faibles, les vieillards et les enfants d'un autre. [...]
[...] Matières traitées : Histoire et Littérature. Thème : Rupture et continuité Problématique : Comment deux œuvres littéraires, un témoignage et une fiction, rendent-elles compte de la difficile réinsertion dans la vie normale après l'atrocité des camps ? Là-bas, [dans les camps], je n'ai jamais eu de cauchemar. Maintenant ici sans cesse. [ ] Au cœur du cauchemar, pas de cauchemar. Ici toujours le cauchemar. [...]
[...] Ils se servaient alors des détenus comme cobayes à leurs expériences les plus folles. De nombreux détenus subissaient ainsi des vivisections humaines pour étudier la protection des soldats allemands contre le typhus, la gangrène et diverses maladies. Peu importait des pertes juives et polonaises infectées artificiellement, l'important était de sauver la race supérieure. Les médecins faisaient également des expériences pour trouver une méthode rapide et efficace de stériliser les hommes et les femmes de race inférieure afin que la race aryenne germanique ne puisse plus être souillée, ainsi de nombreux détenus, quand ils ne mourraient pas de ces expériences, se retrouvaient par exemple castrés. [...]
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