Bonjour à toutes et à tous,
Il s'agit d'un TD de sociologie ayant pour objet d'étude "l'analyse fonctionnaliste de l'organisation".
Ce document particulièrement clair, exhaustif et structuré fait huit pages.
Plan :
I) Fondements de la théorie fonctionnaliste de l'organisation
A. La critique de l'école des relations humaines
B. Talcott Parsons et la théorie LIGA
C. Robert K. Merton : « fonctions créées » et « fonctions latentes »
II) « Personnalité bureaucratique déviante » et « dysfonctionnement »
A. Merton et les formes idéales et typiques de la bureaucratie
B. Les dysfonctionnements sont naturels à l'organisation
[...] Il n'est pas sûr du tout que les organisations fonctionnent vraiment comme Parons l'envisagent. Le modèle parsonien est trop normatif. Au centre de son analyse se trouve, bien sûr, la notion de fonction, de leur nécessité pour comprendre la vie d'une organisation. Mais Merton s'attache à expliquer les transferts d'un champ à un autre, à travers trois types de concepts : D'abord, celui de fonction manifeste et de fonction latente ; des fonctions créées ou développées dans un but précis peuvent avoir des effets inattendus et tout aussi vitaux pour l'organisation . [...]
[...] fr page 192) En conséquence, les normes qui sont introduites pour des raisons techniques, ont tendance à devenir « sacrées et rigides », bien que laïques en apparence La dépersonnalisation des relations est une conséquence de la bureaucratisation des organisations. Ainsi, les relations externes sont cristallisées à l'intérieur d'un « modèle d'impersonnalité ». Les hommes sont catégorisés : ils deviennent des « clients ». Les problèmes des uns sont ceux de tous : ils sont stéréotypés Le bureaucrate ritualiste endosse tous les attributs de prestige et de pouvoir qui échoient à son statut : cela lui donne une « attitude dominatrice » Quiconque brise la règle de l'impersonnalité sera stigmatisé (cas du lèche-botte). [...]
[...] Les thèmes de l'école structuralo-fonctionnaliste sont contenus dans ces critiques. Il n'y a pas que les hommes qui ont des besoins : tout système a des « besoins » et c'est en fait ses membres qui ajustent leurs comportements en conséquence. Ce qu'il faut expliquer, c'est comment fonctionne ce système, c'est comment s'ajustent les rôles, les fonctions ; comment s'ajustent les comportements des uns par rapport aux autres. La question des fonctionnalistes n'est donc pas celles des individus dans l'organisation, mais celle de la survie de l'organisation dans un monde qui change et de la façon dont s'adaptent les personnes. [...]
[...] Le pouvoir est issu de la position hiérarchique, il s'exerce sur une aire déterminée. Les relations sociales sont elles-mêmes prescrites : chacun sait ce qu'il peut attendre des autres Le subordonné n'a pas à craindre de son supérieur. Il existe des procédures qui sont objectivement définis, ce qui freine les passions impulsives de chacun 3. La bureaucratie est une organisation formelle dans laquelle existe une division des tâches bien tranchée. Elle rend clair ce qui est confus. Le découpage des tâches se fait sur la base d'un recrutement impersonnel. [...]
[...] Il demande son naturalisation en 1927. Balchen reçoit d'abord un règlement ministériel qui lui empêche d'être naturalisé : il est né en Norvège et n'a pas résidé, a priori, suffisamment sur le territoire américain - il faut cinq ans. Il répond que cela n'avait pas été possible puisqu'il participait à l'expédition américaine de Bird, qui séjournait à cette occasion sur la partie américaine du pôle sud, dont le nom est, justement, Petit Amérique. Le bureau des naturalisations lui répondit qu'il ne pouvait décider puisqu'il fallait s'en tenir à l'affirmation que la Petite Amérique était sol américain, la question relevait de problèmes internationaux encore en suspens. [...]
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