Retraite sociale, centre neuropsychologique, vie des résidents, préjugés sur les maladies mentales, personnel encadrant, observation, ouverture d'esprit, accompagnement
Dans le cadre de ma retraite sociale, je me suis rendu dans un centre neuropsychiatrique. Nous avons fait plusieurs activités différentes sur place.
Le 1er jour :
• Briefing en matinée sur le centre.
• Découverte des chambres 2 personnes, choix de son partenaire pour la suite des activités dans les membres du groupe.
• 3 h avec les résidents du centre : cela consistait à se rapprocher des personnes ayant des problèmes, jouer à des jeux avec eux tels que le ping-pong, échecs…
• Soirée film.
Le 2e jour :
• 6 h avec les résidents (3 h matin/3 h après-midi).
• Soirée réflexion avec le prêtre : consistant à parler de notre ressenti, et de la société.
Le 3e jour :
• 3 h avec les résidents au matin.
[...] J'ai aussi découvert qu'il en fallait peu pour finir avec des problèmes mentaux, il suffit d'une chose qui tournerait mal dans le futur pour que l'on tombe dans la « faille » (c'est un terme que nous avons utilisé lors du briefing pour donner une façon de se représenter les problèmes mentaux, l'image dans son entièreté consistait en un homme qui marche sur un fil et auquel il faut peu pour tomber « dans la faille »), et notre société stressante qui demande toujours plus de travail n'est pas pour y aider. Ensuite, pour les apports aux personnes rencontrées, notre travail consistait à la base à l'observation et à jouer et parler avec les résidents. [...]
[...] Un plan du site complet pour qu'on puisse savoir directement où nous rendre en nous référant à l'horaire sans devoir chercher. En conclusion, ma retraite au centre s'est bien passée, le personnel était très accueillant, cela m'a donné une plus grande vision du monde et une meilleure ouverture d'esprit vis-à-vis des personnes souffrant de troubles mentaux. Et je voudrais faire remarquer à d'éventuels futurs retraitants que le centre n'est pas ce que l'on pourrait imaginer en se référant aux stéréotypes de fous meurtriers/assassins, il ne faut pas s'inquiéter et même si vous vous inquiétez, vous finirez bien par voir de vous-même qu'il n'y a pas à avoir peu, ils sont tous sympathiques et ne demandent qu'à ce qu'on leur parle. [...]
[...] Pour ma part, je sais qu'un résident assez âgé était bien content de nous avoir R. et moi, car il estimait qu'il « ne pouvait jouer avec personne aux échecs ici » et nous avons donc fait quelques parties avec lui. Pour ce qui est des faits marquants, il n'y en a pas eu qu'un, ce qui m'a fort marqué était que pour certains résidents on ne voyait pas ce qu'ils avaient comme problèmes. Un fait qui m'a beaucoup fait rire est un des résidents qui a volé un chien porte-clés en peluche et tenté de le revendre aux autres résidents. [...]
[...] Un animateur qui s'occupe de nous pour nous donner les directives et ce en quoi consistera notre séjour, puis qui nous laisse agir par nous-mêmes, en venant vérifier de temps en temps si tout se passe bien, ce qui fut le cas aussi pendant notre retraite. Des amis, car cela nous permet de découvrir de nouvelles choses ensemble, de diminuer des appréhensions potentielles, car aller en retraite est déjà compliqué, mais y aller seul, pour certains, ce n'est pas gai. [...]
[...] Le 3e jour : 3 h avec les résidents au matin. Réflexion sur l'expérience Pour ce qui est des apports personnels, les 12 h en contact avec les résidents nous ont permis de découvrir un nouveau monde, au début de la retraite nous étions tous un peu réticents quant à ce que nous allions découvrir bien que le briefing avait pour but de nous montrer que ce n'était absolument pas ce que nous pouvions imaginer avec notre société (pour exemple, dans Batman où l'on voit tous les méchants qui souffrent de problèmes mentaux démontrés lors d'une présentation durant le briefing), mais au fur et à mesure d'être en contact avec les résidents, on a pu voir qu'ils n'étaient pas si différents. [...]
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