A 15 ans, suite à la mort de sa mère, il part à Jacksonville se faire héberger par une des amies de cette dernière. Il n'a alors plus de raison de revenir dans sa Géorgie natale.
Il veut être musicien. Alors, il tente sa chance à Orlando et à Tampa, mais il gagne à peine de quoi survivre. Précisons qu'il a une admiration particulière pour le jazz sophistiqué de Nat King Cole (...)
[...] Cependant, Ray Charles prend sa place, fait son premier tube « Mess Around » en 1953, et avec le temps il s'impose dans l'univers musical. Il est sur toutes les radios, fait danser des foules entières dans les bars. Malheureusement une autre contrainte, un autre frein à son élan fait son apparition : l'héroïne. Mais, bien difficile que ce soit, il la combat et revient après une cure de désintoxication. Sa chanson « Georgia on my mind » est même devenue l'hymne de l'état géorgien, honneur qui montre à quel point la reconnaissance qui lui est vouée est grande. [...]
[...] Accroché à l'héroïne, Ray Charles est contraint d'annuler ses tournées en attendant le procès — qui se tiendra en 1965 et qui le condamnera à la liberté surveillée. Il entame alors une cure de désintoxication à la clinique du docteur Frederik J. Hacker à Beverley Hills. Il en profite pour changer ses Raelettes en 1967, engageant Clydie King, Gwen Berry, Merry Clayton et Alexandra Brown. Après avoir subi cinq années de contrôle judiciaire, Ray reprend ses tournées avec une ferveur renouvelée, accompagné par l'organiste-pianiste Billy Preston (que l'on retrouvera bientôt dans le sillage des Beatles.) Il mutiplie [ Page précédente ] les tournées internationales, notamment au Japon. [...]
[...] Que ce soit les handicapés ou les populations de couleur de peau noire, ils sont méprisés, moqués, rejetés par la société. Concernant la ségrégation des Noirs, les lynchages -les exécutions sans jugements-ne sont pas rares même au XXème siècle. Les émeutes contre les Noirs non plus, en voici les principales: à New-York en 1900, Springfield (Ohio) en 1908, East St-Louis en 1917, Washington, Omaha, Charleston, Chicago Knoxville en 1919 Détroit ou Harlem en 1943. [ Suite ] Les handicapés ont beaucoup souffert, au cours d'une période qu'on se doit de qualifier de très sombre. [...]
[...] Des handicaps corporels : la cécité et la couleur de peau Les autres handicaps : La pauvreté, la statut d'orphelin et la drogue Comme si être noir et handicapé n'avait pas suffit à Ray Charles, il est né pauvre, s'est retrouvé orphelin à 15 ans et est tombé dans le piège de la drogue. En effet, en 1965, sa carrière connaît un ralentissement : il est arrêté pour détention d'héroïne. Lowell Fulson [ Suite ] Tout commence avec le groupe de Lowell Fulson dans lequel il joue du piano. Un jour, il surprend les membres du groupe à prendre de l'héroïne, il les oblige alors à lui faire essayer. Ici commence son addiction qui ne va que s'accroître. [...]
[...] Ray Charles est un homme généreux, tel que le montre cette anecdote : en 1977, au cours d'un concert à Los Angeles, Ray échappe de justesse à la mort, quand un dément tente de l'étrangler durant le show. Ray ne portera pas plainte, l'homme sera libéré. Il participe aussi en 1985 au planétaire « We are the world » destiné à récolter des fonds pour lutter contre la famine en Ethiopie et en Somalie. Enfin, ses oreilles sont ses yeux, ainsi, il crée en avril 1987, une fondation consacrée à l'ouïe : « Fondation Ray Charles Robinson pour les désordres auditifs ». [...]
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