Sciences humaines et arts, habitat ouvrier anglais, vie communautaire, modernisation de la capitale, mauvaise hygiène, Guerre des Boers
Les cours des Back to back houses et des tenements rend inévitable une étroite vie communautaire que Richard Henry Horne, poète et critique anglais contemporain, compare à celle d'une "colonie de castors avec les rivages verdoyants et l'air frais en moins. C'est un espace fondamental de la vie domestique et plusieurs points nous permettent de le voir.
[...] Pour le cas de l'air, parlons des back to back houses, ou un mur sur 4 est percé de portes ou fenêtre en plus de la cheminée dans le cas ou elle n'est pas utilisée. On voit bien le problème de mauvaise ventilation qu'il peut y avoir. De plus, on a aussi le cas du smog, cet épais brouillard nocif pour la santé, auquel on peut ajouter les émanations maldodorantes des toilletes. En effet, celle-ci fonctionnent grâce au système de la fosse d'aisances (montrer doc fosse et toilettes), c'est à dire que celles-ci ne disposaient pas de systèmes d'évacuation des liquides et qu'il fallait la vidanger régulièrement. [...]
[...] A la fin de l'ère victorienne, on a un bouleversement, on commence à être écouté. On ne le voyait pas forcément au début car il n'y avait que les sociétés philanthropiques qui oeuvrait pour le bien des ouvriers mais ce bouleversement fait que l'ANgleterre sera le premier pays qui répondra le mieux à son problème. Pour preuve, au début du XX siècle, la classe ouvrière anglaise peut se targuer, d'avoir le plus haut niveau de vie derrière la classe ouvrière américaine. [...]
[...] On constate donc bien une sorte de passage entre cadre public et privé. Entassement et retard de l'urbanisation En effet, ce qui était déjà avéré dans les années 1880, c'était l'augmentation sensible du surpeuplement. Ainsi, si l'on regarde de plus près le document l'une des caractéristiques frappantes, c'est l'abondance de personnes. On en voit à la fois dans les cours mais aussi au bord des fenêtres, ce qui laisse supposer qu'un nombre conséquent de personnes vivent dans ces appartements. On voit également dans qu'il y'a pas mal de monde dans les rues dans le document 3. [...]
[...] Alors pourquoi cette surpopulation ? Cela était d'abord dû à la modernisation de la capitale qui avait entraîné la destruction de nombreuses habitations. Des milliers de logements furent rasés pour la construction de gares et de lignes de chemin de fer, l'ouverture de nouvelles rues, la construction dédifices publics etc . Du coup un phénomène d'entassement se produit, et ça se voit par le fait même qu'on habite dans des caves, c'est le cas dans les Back-to-Back ou dans les tenements, ce qui tend à transformer ces logements en toadies. [...]
[...] Pour l'eau, il y'a également plusieurs choses. On sait que l'eau de la Tamise était dîte dure, riche en magnéisum et calcium et pouvait abîmer les vêtements. De même, quand il pleut l'eau est saturée de suie qui reste constamment en suspension dans l'air. La pluie tâche les vêtements sur le dos des passants, et souille même le linge avant qu'il ne soit sec et ce qui explique d'ailleurs que le linge que vous pouvez voir dans les documents ne sera au final jamais blanc. [...]
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