De multiples oeuvres, quelles soient cinématographiques ou littéraires, se basent sur des événements réels pour les détourner en des faits fictifs pour un récit narratif, tel que dans des romans historiques.
[...] On remarque une succession de verbe spécifique à l'analyse : « examiner », « toucher », « se redresser », « s'étendre », « courber » suivit par la plupart d'éléments physiologiques : « mâchoire inférieure », « bouche », « dents », « jeu de muscles ». On observe cette caractéristique similaire dans le témoignage : « Il y a des gants blancs là et un des enchérisseurs en prend une paire, les enfile puis frotte ses doigts sur les dents de l'homme et il dit au contremaître, "Vous dites que ce baudet a vingt ans? Ses dents sont usées comme s'il avait quarante ans." Ainsi, le prix de ce baudet est baissé à mille dollars ». [...]
[...] Elle pouvait avoir un plaisir évident à frapper avec une chaise, un balai, des fers à friser, une pelle, des cisailles, le manche d'un couteau, le lourd talon de son escarpin ou un trousseau de clefs; son ardeur était si énergique pour infliger ces actes barbares que sa trouvaille admirablement choisie de l'instrument pour infliger la torture était vite trouvé. Un instrument de torture mérite une description particulière. C'était une batte en chêne d'un pied et demi de longueur et un pouce et demi sur un pouce et demi de grosseur. Avec cette arme délicate, elle nous frappait sur les mains et sur les pieds jusqu'à ce qu'ils soient pelés. Cet instrument a été soigneusement gardé pendant une période de quatre ans. [...]
[...] » Extrait de: "Interesting memoirs and documents relating to American slavery and the glorious struggle now making for complete emancipation." Londres Dans le texte qui suit, Frederick Douglass, célèbre homme politique abolitionniste, né esclave dans le Maryland, décrit les raisons pour lesquelles un esclave peut être châtier. « Un simple regard, un mot, un mouvement, une erreur, un accident ou prise de pouvoir, sont les raisons pour lesquelles un esclave peut être fouetté n'importe quand. Est-ce qu'un esclave a l'air mécontent? Il est dit qu'il a le diable en lui et il doit être fouetté aussitôt. [...]
[...] Les esclaves noires souffrent par la faute de la gourmandise et la suprématie des Européens blancs. En parallèle à l'extrait de la Case de l'Oncle Tom, le témoignage de Lewis Clarke nous informe sur les châtiments corporels dont a été victime cet esclave. Il énumère une succession d'objets par lesquels il a pu être fouetté (fouet, chaise, balai Lewis Clarke dévoile que c'est surtout par sadisme que sa maîtresse le fouettait : « son ardeur était si énergique pour infliger ces actes barbares », mais aussi parce qu'elle avait un lien de parenté avec cet esclave noir. [...]
[...] Ses dents sont usées comme s'il avait quarante ans." Ainsi, le prix de ce baudet est baissé à mille dollars. Ils appellent les hommes "baudets" et les femmes "gigolettes". Quand les esclaves sont sur l'estrade, qu'ils appellent le "billot", le contremaître hurle: "Tom ou Jason, montre aux enchérisseurs comment tu marches". Puis, l'esclave traverse l'estrade et les enchères commencent. A ces ventes d'esclaves aux enchères, le contremaître hurle: "Dites, vous les baudets et les gigolettes Sortez de votre trou Venez ici " Puis, il les fait sautiller, il les fait trotter, il les fait sauter. [...]
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