Pendant toute la période, la condition juridique des femmes est régie par le Code civil de 1804. Ce code Napoléon a fait l'objet de retouches mineures qui ne remettent pas vraiment en cause le statut de la femme. La rupture, c'est le droit de vote par l'ordonnance du 5/10/44. Le 21/10/45, elles votent pour la première fois. Faire voter les femmes, c'est doubler le corps électoral, ce qui est susceptible de bouleverser le paysage politique.
Au cours du XIXe, on assiste à l'émergence du féminisme qui prend des formes diverses : révolutionnaires, spectaculaires, modérées (bourgeoisie).
[...] Le socialiste V. Auriol, le communiste V. Grenier et le démocrate chrétien R. Prijean luttent pour cet acquis de l'électorat). Elles votent la première fois aux municipales du 29/04/45. Elles représentent un corps électoral de de personnes (doublement de l'électorat). Aux législatives de de candidates d'élues. Grosso modo, elles ont voté comme leur mari et, dans les années qui suivent, leur vote a tendance à être plus conservateur (les radicaux se font éjecter de la vie politique, notamment à cause de leur participation à Vichy). [...]
[...] Au cours du on assiste à l'émergence du féminisme qui prend des formes diverses : révolutionnaires, spectaculaires, modérées (bourgeoisie). En Angleterre, une suffragette se jette sous les sabots du roi. Aux US, elles luttent à la fois pour leurs droits, mais aussi contre le tabac et l'alcool. Le féminisme s'intéresse à la condition féminine dans son ensemble. Le suffragisme focalise l'action sur la question des droits politiques. Il entre parfois en contradiction avec l'action du féminisme. Quels sont les ressorts de la subordination des femmes dans la société ? [...]
[...] Le principal échec est le suffragisme. En 1919, le groupe parlementaire favorable au votes des femmes se reconstitue et le vote des femmes est proposé le 20/05/1919. Le sénat n'ouvre le débat sur le texte de loi qu'en novembre 1922 et le renvoie en commission. Poincaré et Viviani sont alors devenus sénateurs, mais ne défendent pas le projet. En effet, ils craignent pour leur place et sentent que la conjoncture ne soit pas à la question : proposition socialiste rejetée. [...]
[...] Dans les milieux populaires, on parle de la ménagère bonne à tout faire : soignante, éducatrice, activité professionnelle. Elle gère les dépenses et veille à ce que son mari ne boive pas toute sa paye. Il l'appelle souvent la patronne B. la démocratie sans les femmes : 1. Les femmes et la Révolution : Les Parisiennes ont participé aux journées révolutionnaires Oct 1789 : marche sur Versailles. Olympe de Gouges : révolutionnaire. Elle publie en 1791 : déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. [...]
[...] Flora Tristan dit : la femme est la prolétaire du prolétaire. Le patronat pense le travail féminin comme celui qui s'arrête avec l'arrivée des enfants ! Le travail féminin est donc un volant de main-d'œuvre flexible : on peut les licencier en cas de crise, donc il faut le justifier. Sur ce point de vue, le travail féminin garde souvent les traits d'une société préindustrielle : il est intermittent et dépendant de l'économie familiale les femmes et le mouvement ouvrier : 1912-1913 : la CGT fait campagne pour la semaine anglaise. [...]
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