Au cours du XIX ème siècle, les femmes accentuèrent leurs revendications pour leur égalité au pouvoir avec les hommes. Mais ce combat fut d'abord entamé par un philosophe des Lumières, un des rares révolutionnaires défenseur des droits de la femme : Condorcet.
En juillet 1790, l'année de la création du club des femmes, Condorcet publie un article du « journal de la société » où il se prononce en faveur du droit de vote des femmes. Selon lui, l'espèce humaine est l'usage de la raison d'où il déduit logiquement l'égalité absolue des deux sexes.
Suite aux idées de Condorcet, certaines femmes n'hésitent plus à parler : Olympe de Gouges, proche des girondins et pionnière du féminisme présente à la Convention la « Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne » en réponse à la Constitution qui exclue les femmes de la politique (...)
[...] Un vote blanc est organisé par Journal» qui va recueillir plus de réponses favorables pour le vote des femmes. En mai 1919, la Chambre des députés adopte pour la première fois une proposition de loi instaurant le vote des femmes (329 vois pour contre 95) mais le sénat refusera par la suite. En 1922, Justine Godard fait une nouvelle proposition à la Chambre: vote limité aux femmes de plus de 30 ans. (modèle anglais de l'époque . ) En 1924 : Constitution d'un groupe des droits de la femme au sénat. C. [...]
[...] Pour la question, Je pense que dans l'application des règles de cumul, il faut hiérarchiser en fonction de la nature des responsabilités. Aujourd'hui on peut être Président de la République, Président d'un Conseil Général et Chef d'un parti sans que personne ne s'en émeuve vraiment . En ce qui me concerne aujourd'hui j'ai été élue à l'Assemblée Nationale alors que j'étais conseillère générale et maire adjointe, j'ai démissionné de ce dernier mandat conformément à la loi. J'ai estimé logique de continuer un mandat où les citoyens au suffrage universel direct m'avaient fait confiance en me réélisant au premier tour. [...]
[...] Le féminisme d'Élisabeth Badinter : Élisabeth Badinter : La parité est à la fois une mesure technique de rattrapage et un grand débat philosophique de femmes, c'est de la discrimination négative implicite. S'est ensuivi un débat compliqué pour justifier l'introduction de la différence des sexes dans la Constitution. Devant cette pathologie politique, que dire des quotas ? J'aurais accepté qu'on se mette d'accord sur une politique volontariste. Exemple : devant une situation qui n'est pas acceptable, pendant cinq ans chaque parti s'engage à faire rentrer, comme des quotas déguisés ou de femmes.Et puis on arrête. Pas de loi. [...]
[...] L'UDF s'est également privé de euros par an, en préférant retenir 68 candidatures masculines en plus (181 hommes femmes). Manifestantes suffragistes, Paris Mme Madeleine Braun, vice-présidente de l'Assemblée nationale. Femmes élues aux élections municipales de 2001 après l'entrée en vigueur de la loi : Communes de moins de 3500 habitants : 30%. (la loi ne concerne pas ces communes) Communes de plus de 3500 habitants : 47,5% Femmes élues maires aux éléctions minicipales de 2001 après l'entrée en vigueur de la loi selon la géographie : Marguerite Durand Eventail suffragiste x 28 cm. [...]
[...] Membres ou présidentes des associations de tout ordre, elles font de la politique au sens premier du terme : s'engager dans la vie de la cité. Selon une enquête CSA auprès des têtes de listes, réalisée avec le premier tour des élections des personnes interrogées déclaraient n'avoir rencontré aucune difficulté à constituer une équipe paritaire. On remarque quand même que les femmes sont de plus en plus nombreuses à entrer en compétition dans les grandes communes. Les présidences de communautés urbaines vont rester aux mains quasi exclusives des hommes, et les cantons restent un domaine masculin . [...]
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