Sociologues, normes corporelles, approche anthropologique, corporéité humaine, corps
L'intérêt des sociologues pour le corps existe depuis longtemps. Mais évolue depuis les années 80. Ceci car le corps devient dès lors un élément dominant primordial. On va voir apparaître la sociologie du corps. Cela va devenir une branche de la sociologie.
Elle va s'attacher surtout à analyser, essayer de comprendre, tout ce qui va organiser la corporéité humaine (tout ce qui gravite autour du corps) et essayer de la comprendre comme un phénomène social, culturel, car les sociologues du corps se sont rendus compte que cela pouvait servir aux actions de notre vie.
[...] On ne profitait pas des produits. La société française se transforme pendant les 30 glorieuses : - croissance et prospérité économique ; - augmentation du niveau de vie donc progression de la consommation ; - augmentation population urbaine et péri- urbaine ; - explosion du secteur tertiaire. Le temps libre augmente. Les gens peuvent donc dépenser l'argent qu'ils gagnent. Une nouvelle valeur émerge : le loisir. Avec le loisir, les mentalités évoluent. L'édonisme, c'est-à-dire le rapport au plaisir, se développe. [...]
[...] Importance des mains et de leurs mouvements. Le reste du corps est raide et rigide, droit. Le profil est un profil culturel : ce modèle implique l'immobilisme. - le profil en S (1910) : Silhouette beaucoup plus élancée. On laisse le corps prendre sa position normale, refus du corset. On est sur une beauté créée par le mouvement. Transformation progressive jusqu'aux années 60 : dans les années 30, se développe les garçonnes : groupe particulier de femme au profil quasiment masculin ou un peu masculin avec des habits féminins. [...]
[...] On porte un certain nombre de soins au corps pour se sentir bien soi même. Le corps est utilisé dans tous les domaines (marketing, pub Illustration de la montée du corporéïsme et de son influence : - Le corps opposé : Dans la presse et la pub. Des magazines où se généralise la culture de l'esthétique et du soin se développent. Au départ, c'était surtout des magazines féminins mais les magazines hommes mettant en avant le corps étaient des magazines de charmes. [...]
[...] Cheveux courts. Les garçonnes revendiquent une liberté identique à celle des hommes. Ce sont plutôt des femmes aisés, indépendantes, qui travaillent. Plus on monte vers les années 60, plus il y a d'importance au niveau du corps. Il y a une nouvelle image de la silhouette. Le cinéma est très porteur. Image actuelle de l'esthétisme corporel : Le 20eme siècle a été désigné comme étant le siècle du corps. C'est une période où il y a eu plus de transformation par rapport aux usages et aux modèles corporels. [...]
[...] Le corps n'est pas non plus un groupe, donc on ne peut pas utiliser des méthodes qui touchent à des groupes. Le corps en plus, n'est pas un objet sociologique. C'est la personne. Donc la sociologie du corps doit étudier les individus. Mais les individus appartiennent à un groupe : donc étude de groupe. Il faut définir le corps : le corps est délimité par la peau (c'est la frontière qui sépare le dedans du dehors) distinguant en propre l'individu de ce qui lui est étranger. Pour les sociologues, le corps n'a pas d'existence en soi. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture