Appartenance à une classe sociale, Liban, consommation ostentatoire, valorisation sociale, société
Notre recherche se propose d'étudier la consommation ostentatoire. La définition du terme «ostentation » découle du latin ostentio-onis : action de montrer avec insistance. Ce terme implique que les produits ne sont pas uniquement consommés pour leur aspect fonctionnel mais pour des raisons de valorisation sociale et personnelle. Nous allons donc plus particulièrement étudier ce phénomène au sein de la société libanaise afin de prouver que le but principal de la consommation ostentatoire propre aux « nouveaux riches » est de montrer son appartenance à une classe sociale déterminée. Dans une première partie, nous nous appuierons sur des témoignages recueillis auprès de membres de la société libanaise pour expliquer la tendance à la consommation ostentatoire et comment elle est perçue par la société libanaise.
[...] Outre la valorisation sociale qu'ils procurent ils génèrent parfois un sentiment de plaisir chez leur propriétaires grâce au confort ou aux sensations qu'ils procurent comme par exemple le cigare. Finalement, l'auto-gratification est en rapport avec l'image de soi. C'est l'image qu'on aimerait donner de nous-mêmes. De notre corps perçu comme un objet matériel ainsi que de nos consommations visibles. Cette image est destinée à eux-mêmes ainsi qu'aux autres. La valorisation de l'image de soi peut se produire dans un processus d'interaction sociale. Les produits sont utilisés en tant que symboles et deviennent des moyens de provoquer des réactions souhaitées chez d'autres personnes. [...]
[...] Alors que pour Carla, une étudiante de la même promotion, ces biens sont synonymes de raffinement, de luxe et de beauté. C'est une part de rêve qui permet a la personne d'établir son statut social. D'âpres elle, elle est mieux perçu avec des possessions ostentatoires, ca la rassure de porter un sac ou des accessoires de marque. Nous déduisons donc que la consommation ostentatoire nait principalement du besoin de conforter ou d'élever son statut social par l'image que renvoient des biens de luxe qui sont donc apprécies pour autre chose que leur simple valeur intrinsèque. [...]
[...] En effet, comme leur nom l'indique les nouveaux riches ne viennent pas de milieux favorisés. Cette consommation est donc synonyme de succès et de réussite ; eux qui sont partis de rien peuvent maintenant s'offrir des biens réservés a l'élite qu'ils n'auraient jamais pu acquérir auparavant, c'est donc une sorte de revenge sur la vie car ces gens n'étaient pas prédestinés a vivre dans le luxe. Les individus éprouvent donc le besoin d'exposer cette réussite pour acquérir la reconnaissance sociale et montrer que désormais ils appartiennent a un nouveau milieu différent de celui d'où ils proviennent originellement. [...]
[...] Ainsi, pour Nicolas ans, jeune étudiant, il est impossible d'approcher le cercle très fermé de l'élite de l'Université sans avoir une image adéquate a son statut sociale. Pour lui la consommation ostentatoire s'impose donc dans une société ou les apparences et la superficialité prédominent. Il y a donc ici un souci d'intégration. Dans la logique de nos recherche, pour comprendre la tendance a la consommation ostentatoire il nous a semblé nécessaire de mesurer son impact sur les membres de la société et donc plus précisément de l'Universite. [...]
[...] Ensuite, vient un autre facteur de la consommation ostentatoire qui est la différenciation. La différenciation se fait par rapport à autrui. C'est dans le but de montrer qu'on est unique, pour susciter l'envie. Les individus ont besoin d'étaler leurs richesses pour exhiber un train de vie luxueux et être enviés par l'ensemble des individus de la société. Aussi, cela permet de ce fait de se démarquer des classes inférieures en montrant son appartenance à la classe aisée, et d'acquérir un prestige social. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture