Condition féminine, victime d'injustices, union forcée, femmes dans l'antiquité, préjugés
Ce dossier qui retrace l'évolution de la condition de la femme nous a montré à plusieurs reprises ô combien de fois que celle-ci fût victime d'injustices. Au cours de cette évolution, plusieurs fois l'homme se demandait vers où l'histoire se dirigeait et commettait alors certaines contradictions que nous développerons.
la lecture d'anciens textes, nous n'avions pu retenir notre réprobation, mais ce qui nous est apparu comme étant des abominations a-t-il vraiment disparu ?
[...] En politique, la progression des femmes est une nouvelle fois très lente. Les hommes veulent conserver jalousement leurs droits. Depuis toujours, celui qui détient le plus de pouvoir n'en n'a jamais suffisamment. Il s'agit peut-être bien là du point le plus persistant de l'histoire, il était effarant de réaliser que les femmes ne peuvent faire entendre leur voix que depuis soixante-et-un an ! Autre absurdité : les femmes doivent payer pour les bêtises que les hommes commettent au pouvoir : on les empêche de gouverner, mais elles peuvent bien céder leurs parures pour renflouer les caisses de l'état Dans ce domaine, nous ne pouvons que continuer sur notre lancée : la femme est reconnue comme capable de gouverner, sa présence est devenue indispensable, question de complémentarité entre les idées des deux sexes. [...]
[...] Mais ce n'est pas une raison pour pousser cette interdiction à l'extrême, une femme n'est pas toujours enceinte ! Une chose est sûre, rares sont les femmes qui, à l'heure actuelle, diraient encore : Ubi tu Gaius, ego Gaia. Traitons à présent d'un phénomène intemporel, celui des préjugés. Nombreux dans l'Antiquité, ils traitaient la femme de dépensière, d'écervelée, d'inférieure à l'homme. La lecture de ces extraits nous a fait sourire : heureusement, tout cela a bien changé ! Mais est-ce vraiment révolu ? [...]
[...] Même si la crainte de l'oisiveté due aux plaisirs conjugaux guette l'artiste. Concernant l'amour, nous pouvons tirer une conclusion à partir du vécu de certains poètes et d'autres couples : si cet amour n'est pas réciproque ou qu'il n'est pas fondé sur les mêmes valeurs, la vie conjugale risque d'être compromise. S'il est mal vécu, il entrainera de multiples souffrances. A nous d'être clairvoyants au moment de sceller notre choix ! L'Amour restera toujours une valeur universelle, intemporelle, fondée sur trois phases. Il continuera de frapper les âmes sensibles. [...]
[...] En conclusion, hommes et femmes sont faits pour s'aimer. Ils ont un point commun : ils sont des animaux. Ils ont aussi de nombreuses différences qui enrichissent les rapports : il ne faut pas vouloir égaler l'autre dans tous les domaines. Préférons plutôt bénéficier de nos dissemblances pour avancer dans la plus grande complémentarité. Nous avons tous nos spécialités. Ce qu'il faut, c'est faire en sorte que les fonctions que nous remplissons aient autant d'importance les unes que les autres. [...]
[...] Et ce dès le plus jeune âge, afin de mieux profiter de sa naïveté étant donné que les hommes ne la considèrent même pas capable de choisir un époux et qu'ils le font pour elle. Ne pas être en droit de choisir son mari est totalement impensable à l'heure actuelle dans notre pays. Et heureusement, quelle était la valeur du mariage à l'époque alors qu'il n'était même pas fondé sur l'amour ? Cette union forcée, dépourvue de sentiments paraît totalement aberrante. [...]
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