Comment est structurée la société française actuelle ? - publié le 23/12/2021

Thèmes abordés

Structuration de la société française, Karl Marx, Max Weber, lutte des classes, catégories socioprofessionnelles, hiérarchisation sociale, place de la femme, monde du travail, écarts sociétaux, scolarisation

Résumé du document

Quels sont les facteurs qui structurent et hiérarchisent l'espace social ?

Tout d'abord, des facteurs socio-économiques expliquent la hiérarchie de la société française. Les catégories socioprofessionnelles sont un outil pour représenter la société de façon hiérarchisée grâce à son symbole de pyramide. Il existe des écarts de niveau de vie entre les différentes catégories socioprofessionnelles. Les cadres ont un niveau de vie moyen contre les ouvriers qui ont un faible niveau de vie. Cela s'explique par les différences de revenus et de structures familiales. De plus, les plus grosses fortunes mondiales appartiennent à des chefs d'entreprises. Les 1 % les plus riches gagnent environ 7 fois plus que l'ensemble de la population.

Extraits

[...] Le niveau de qualification a aussi beaucoup augmenté, entre 1985 et 2018, la part de diplômés a été multipliée par 2. cette évolution traduit le phénomène de massification scolaire, c'est-à-dire une augmentation de la part des personnes diplômées sur la population. Ainsi, le nombre d'emplois qualifiés a augmenté ; plus le diplôme est élevé plus l'employé peut obtenir un emploi stable. Mais, cela amène aussi à une polarisation du marché, car il y a un écart entre les emplois qualifiés avec de l'autre les métiers peu qualifiés et il y a une disparition des emplois intermédiaires. [...]

[...] Comment est structurée la société française actuelle ? Quels sont les facteurs qui structurent et hiérarchisent l'espace social ? Tout d'abord, des facteurs socio-économiques expliquent la hiérarchie de la société française. Les catégories socioprofessionnelles sont un outil pour représenter la société de façon hiérarchisée grâce à son symbole de pyramide. Il existe des écarts de niveau de vie entre les différentes catégories socioprofessionnelles. Les cadres ont un niveau de vie moyen contre les ouvriers qui ont un faible niveau de vie. Cela s'explique par les différences de revenus et de structures familiales. [...]

[...] Il existe aussi l'origine ethnique qui est un nouveau facteur de la structuration de la société française. Les classes sociales résistent tout de même, en effet, on retrouve la classe populaire qui ressemble aux classes décrites par Marx. Il y a toujours une classe dominante et la classe ouvrière. La conscience de classe résiste aussi, car les classes ont toujours une certaine identité et se retrouvent pour lutter ensemble. Plusieurs facteurs de hiérarchisation peuvent s'articuler entre eux pour comprendre les classes sociales comme la position sociale, le genre, le lieu de résidence . [...]

[...] La composition des ménages se combine au revenu pour structurer la société et peut impacter l'existence de l'individu. Le lieu de résidence va hiérarchiser et structurer la société, car selon le lieu, les pôles seront plus ou moins pauvres, les groupes sociaux les plus riches vont se concentrer dans les espaces les plus favorisés et inversement. Ce processus crée l'entre-soi. Tous ces processus sont cumulatifs et s'articulent les uns aux autres afin de structurer et hiérarchiser la société. Quelles évolutions la structure socioprofessionnelle a-t-elle connu en France depuis 1950 ? [...]

[...] Peut-on encore parler de classes sociales pour rendre compte de la société française ? Tout d'abord, nous pouvons apercevoir une diminution des distances interclasses et une augmentation des distances intra-classes qui rendent moins évidentes les frontières entre classes sociales. Il y a une moyennisation, c'est-à-dire une homogénéisation sociale qui se traduit par la réduction des inégalités et la constitution d'une vaste classe moyenne. Cela passe par une augmentation des revenus et un accès plus large à l'éducation et à des biens de consommation (massification scolaire et les Trente glorieuses). [...]