Depuis la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'à maintenant, le paysage syndical français a connu de nombreuses mutations.
On constate dans la période allant de la seconde guerre mondiale aux années 60 une évolution contradictoire. Tandis que d'un coté, l'Etat et les partenaires sociaux cherchent à donner aux syndicats un plus grand rôle, de l'autre côté leur taux d'adhésion diminue de moitié. A partir des années 60, le taux de syndicalisation reste globalement stable. Mais cette stabilité apparente se traduit en réalité par une réorganisation du paysage syndical. En ce qui concerne les syndicats, la CGT perd du terrain au profit de FO et de la CFDT. Pour ce qui est des personnes syndiquées on constate une récession du secteur industriel au profit des emplois de service. Les crises pétrolières successives se traduisent par une nouvelle diminution du nombre d'adhérents dans l'ensemble des branches et des organisations. Entre cette période et les années 90 les organisations syndicales ont de nouveau perdu la moitié de leur effectif pour atteindre un taux situé entre 8 et 9%, taux s'étant stabilisé jusqu'à nos jours.
[...] Reste à savoir si ce modèle sera transposable en France . En conclusion, les syndicats semblent mettre en place des stratégies pour pallier à la faiblesse des adhésions des salariés âgés de 18 à 30 ans. Néanmoins, ces moyens ne s'avèrent pas toujours efficaces. On ne recense par ailleurs aucune initiative visant à attirer les populations les plus défavorisées en matière de rémunération, de qualité d'emploi (temps partiel ou travail précaire). L'Etat, quant à lui essaie en parallèle de réviser les critères de représentativité des syndicats grâce au rapport HADAS-LEBEL, mais certains auteurs tels que D. [...]
[...] L'avenir syndical en question ? (2007) Sommaire Introduction 3 1ère partie : Les syndicats dechiffrés 5 2ème partie : Stratégies et préconisations 9 Attirer de nouveaux adhérents 9 Un syndicalisme de professionnels 11 L'inspiration des pays scandinaves 12 Conclusion 14 Bibliographie 16 Annexes 16 Cv 18 Introduction Depuis la fin de la seconde Guerre mondiale jusqu'à maintenant, le paysage syndical français a connu de nombreuses mutations. On constate dans la période allant de la seconde guerre mondiale aux années 60 une évolution contradictoire. [...]
[...] Nous l'aurons compris, la situation des syndicats en France est assez confuse. Plusieurs facteurs semblent rentrer en compte pour expliquer la désyndicalisation et l'émiettement syndical. Néanmoins, la bonne santé syndicale est un enjeu primordial puisque ces organisations permettent la défense et la protection des droits des salariés. Mais il apparaît que les syndicats ne sont que peu présents sur les lieux de travail ainsi il serait intéressant de permettre au délégué du personnel de fusionner avec le statut du délégué syndical afin de mettre moins de contraintes à la mise en place d'instances syndicales dans les entreprises. [...]
[...] Les femmes sont donc moins disposées ou sensibilisées à s'investir dans le domaine des organisations syndicales ou professionnelles, en adhérant à leur mouvement. Le type de contrat semble jouer sur le taux d'adhésion. Tandis que des CDI à temps complet se déclarent adhérents, ils sont de CDI à temps partiel et seulement pour les salariés en CDD, intérim, stage ou contrat aidé. La sureté de l'emploi est donc un facteur incitatif. Cela s'explique vraisemblablement par le fait que l'alternance entre des périodes de chômage et d'emploi n'encourage pas à un tel investissement. [...]
[...] Cela signifie que toutes les organisations syndicales, c'est-à-dire les cinq syndicats représentatifs et les nouveaux venus, comptabilisent moins de deux millions d'adhérents sur plus de 22 millions de salariés ; par conséquent, le salariat contemporain semble être devenu un gigantesque désert syndical Nous avons vu certains éléments de réponses quant aux causes de cette désertion en mettant en avant les difficultés actuelles et à-venir pour les syndicats. Nous allons désormais exposer certaines stratégies développées ou recommandées par les divers acteurs du monde professionnel. Attirer de nouveaux adhérents Le syndicalisme français s'est développé avec l'industrialisation ainsi la base militante était essentiellement à dominante ouvrière. Mais aujourd'hui, le syndicaliste de base qui était l'homme ouvrier qualifié des grandes entreprises industrielles est en train de disparaître. [...]
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