Agora débats jeunesses n49, Une génération Tanguy p. 40-49, Cécile Van de Velde 2008, inégalités sociales, entrée dans la vie adulte, insertion, classes sociales, cohabitation, génération Tanguy
Cécile Van de Velde est maître de conférences à l'EHESS, membre de l'équipe de recherche sur les inégalités sociales du Centre Maurice Halbwachs. Elle s'intéresse aux thèmes des modes d'entrée dans la vie adulte (décohabitation, insertion, expériences du "devenir adulte") et à la place des âges et relations entre générations.
[...] Appelé par l'autrice comme le flux financier ascendant, le don de son salaire ou au moins d'une partie de celui-ci est caractéristique du milieu ouvrier et se ressent à l'heure actuel comme une « dette » envers ses parents et permettrait en quelques sortes de neutraliser sa dépendance. Dans les classe moyennes et aisées, la non plus pas de situation volontaire et confortable mais une contrainte. Pour y palier les jeunes adultes construisent leur autonomie au sein même du foyer familiale. Cette contrainte est en partie dû à la difficulté financière qu'implique le statut d'étudiant et à laquelle la solution la plus avantageuse reste la cohabitation avec les parents. [...]
[...] », Agora débats/jeunesses, n° P. 40-49. Cécile Van de Velde est maître de conférences à l'EHESS, membre de l'équipe de recherche sur les inégalités sociales du Centre Maurice Halbwachs. Elle s'intéresse au thèmes des modes d'entrée dans la vie adulte (décohabitation, insertion, expériences du "devenir adulte") et à la place des âges et relations entre générations. Elle publie son article dans la revue Agora débats/jeunesses, une revue quadrimestrielle de recherche publiée à l'initiative de l'Institut national de la jeunesse et Au travers de son article, l'autrice s'interrogera quant à l'émergence d'une génération « Tanguy » c'est-à-dire d'une jeunesse longuement dépendante de l'autorité parentale et peu disposée à quitter le foyer familial. [...]
[...] Génération suivante se construit en opposition a celle des parent de la rebelle génération 68. Elle serait peu disposé à s'émanciper et profite volontiers du confort financier et effectif du foyer. C'est d'ailleurs l'intrigue du film « Tanguy », sorti en 2001, qui inspire Cécile Van de Velde. La représentation médiatique de cette génération a justement son importance que l'article tente de déconstruire. L'allongement des études et les difficultés d'entrées sur le marché du travail ainsi que l'accès au logement orientent bien évidemment des tendances à la cohabitation prolongé. [...]
[...] Il existe bien des individus qui prolonge volontairement leurs cohabitation dans leur foyer familiale. Mais les situations sont singulières. Certains jugent que leurs situations leurs est favorables et correspond à leurs attentes mais s'impose cependant une limite (« après 25 ans c'est la honte ») prouvant l'existence d'une norme stigmatisant la cohabitation tardive. D'autres, s'occupent de leurs parents âgés ou malades et dans ce cas la dépendance est inversée et amplifiée, ce sont les parents qui se retrouvent sous la protection des enfants. [...]
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