Tocqueville, sociologie, science politique, faits sociaux, fondateurs de la sociologie politique
Tocqueville, né en 1805 et mort en 1859, fait une carrière dans la politique en tant que ministre des affaires étrangères et député sous la Monarchie de Juillet.
Il ne se nomme pas sociologue mais recherche une science politique nouvelle, opportunité qu'il trouvera en Amérique, où il va observer le fonctionnement du régime politique qu'il qualifiera de « démocratique », cependant, son analyse va bien au-delà des simples institutions politiques et manipule de nombreux faits sociaux relatif à la démocratie, il est donc l'un des fondateurs de la sociologie politique.
[...] De plus, la montée du nazisme donne encore une fois raison à Tocqueville quant au comportement des petits bourgeois, souvent des artisans, des commerçants qui ont voté pour l'ordre : ils ont amené Hitler au pouvoir. TRANSITION II) Les risques et les limites des sociétés démocratiques : le désintérêt actuel des citoyens pour la vie politique Tocqueville a été un précurseur et un visionnaire sur la démocratie, en insistant beaucoup sur les risques de la démocratie, il tombe encore une fois juste, car le désintérêt pour la vie publique, dut à la monté de l'individualisme et du repli sur soi, est on ne peut plus d'actualité. [...]
[...] Ce droit est garanti par des lois et illustré par la souveraineté du peuple. La disparition des classes et autres ordres ainsi que l'augmentation de la mobilité sociale sont deux caractéristiques majeures : Il compare les sociétés démocratiques entre elles dans un monde moderne, post-Révolution Française, et trouve aux Etats-Unis la forme la plus achevée de la démocratie ayant moins de pesanteurs historiques, contrairement à l'ensemble de l'Europe, où elle se met en place avec plus de difficultés, notamment en France et Angleterre. [...]
[...] C'est pour Tocqueville une menace pour la démocratie. Les taux d'absentéismes actuels aux élections et le manque de participations dans les syndicats donnent à Tocqueville encore une fois raison, qui redoute les effets de l'individualisme sur la politique. L'abstentionnisme est souvent considéré comme n dysfonctionnement du système démocratique, dans le sens où il traduit l'exclusion de certaines personnes de la participation politique parce qu'ils étaient eux même mal inséré dans la vie politique. Cet abstentionnisme touche surtout les jeunes, les travailleurs précaires, les femmes seules, les chômeurs, les personnes âgées et les personnes peu ou pas qualifiées. [...]
[...] L'égalité des chances est l'égalité que la démocratie doit fournir afin que chaque individu puisse avoir une égalité absolue dans la lutte pour obtenir la meilleure place possible dans la société. Il faut que tous puisse développer ses facultés absolues en ayant des bases identiques. La démocratie est donc avant tout un état social, défini par l'uniformisation des modes de vie, la disparition des classes sociales et l'augmentation de la mobilité sociale. Ce phénomène est constaté par Tocqueville tant aux Etats-Unis qu'en France. L'égalité de droit confère un esprit d'égalité aux individus. Il existe une volonté de surpasser les autres, par conséquent les inégalités se renouvellent en permanence. [...]
[...] Il y a donc moins de très riches et de très pauvres, et tous peuvent également participer à la vie civile et politique. Il théorise aussi la non-révolution, qui est un effet pervers de l'égalisation des conditions toujours plus forte, notamment quand l'égalité isole et repli les individus sur eu même et sur les bienfaits qu'apporte l'égalité : ils sont aveuglés et attendent toujours plus d'égalité, jusqu'à presque abandonner volontairement leur liberté en s'excluant de la vie publique, afin de rechercher toujours plus de confort et d'enrichissement. [...]
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