Santé mentale, stress, santé, psychiatrie, service social, groupe d'entraide, formation, traitement, enjeux, théorie
De nombreux nouveaux acteurs se sont intéressés à la question de santé humaine. Depuis 1970, la psychiatrie a donné un sens beaucoup plus large à la santé mentale. En effet, la souffrance physique et la santé mentale symbolisent le bouleversement qu'a connu la psychiatrie. Au fil du temps, la santé mentale englobe de plus en plus de pathologies et intervient sur un champ d'action beaucoup plus large. Selon Ehrenberg (2004), cette question a pris une importance inédite, notamment dans les domaines sociaux, culturels et économiques.
[...] Depuis 1970, la psychiatrie a donné un sens beaucoup plus large à la santé mentale. En effet, la souffrance physique ainsi que la santé mentale symbolise le bouleversement qu'a connu la psychiatrie. Au fil du temps, la santé mentale englobe de plus en plus de pathologies et intervient sur un champ d'action beaucoup plus large. Selon (Ehrenberg 2004) cette question a pris une importance inédit, notamment dans les domaines sociales, culturelles, et économiques. En effet, « de nouvelles espèces morbides sont apparus au cours des 30 dernières années dans nos sociétés : la dépression, le stress posttraumatique, trouble obsessionnel compulsif, attaque de panique, addiction s'investissant dans les objets les plus diverses tels que l'héroïne, ecstasy, le cannabis, l'alcool, la nourriture, le jeu, le sexe, la consommation des médicaments psychotropes) l'anxiété généralisé, l'impulsion suicidaire et violente, l'attaque de panique, syndrome de fatigue chronique, pathologie de l'exclusion » à travers ce pléthore de pathologie, loin d'être exhaustif, on se rend compte bien que les murs de l'asile soient tombés, un ensemble de souffrance il se multiplie parallèlement dans nos sociétés, et la santé mentale se positionne comme une réponse efficace pour aider à pallier à ces problèmes. [...]
[...] La disposition de juillet 2011 modifié en septembre 2013 présente le cadre réglementaire. Lien avec les éléments théoriques La santé mentale s'est progressivement imposée, et certains ont pu penser que l'on pouvait la définir négativement, comme un état susceptible d'être altéré par une souffrance psychique d'origine sociale. Autrement dit, le bien être peut être assimilé à une bonne santé mentale, et le mal être à la souffrance, et donc à une altération de la santé mentale. D'après (Furtos and Laval 2005) la santé mentale suppose deux corrélations à savoir, la souffrance psychique, nécessairement du côté de la pathologie et au sens médical du terme, et de l'absence de souffrance détermine nécessairement une bonne santé mentale. [...]
[...] Il est urgent de penser que la société doit changer de regard sur les personnes, et faciliter leur intégration, en les considérant comme des 'citoyens à part entière'. C'est pourquoi les actions de sensibilisation auprès du grand publique pour faire valoir le respect et la dignité des personnes en souffrance mentale est nécessaire. Bibliographie 1. Ehrenberg, A Les changements de la relation normal-pathologique. À propos de la souffrance psychique et de la santé mentale. Esprit 133-156. 2. Furtos, J. and Laval, C La Santé mentale en actes: de la clinique au politique. Érès. [...]
[...] Les pathologies relevant de la psychiatrie sont au rang des maladies les plus fréquentes. Alors, nous sommes tous concernés, les personnes en difficultés psychiques se voient régulièrement discriminées, disqualifiées, stigmatisées, car l'on considère leurs avis comme a priori suspect. Le plus souvent, les problématiques de santé mentale sont associées à des dénominations négatives (débile, attardé, violent Pourtant, personne n'est 'fou' tout le temps. Les personnes en difficultés psychiques sont les plus victimes de violence. Les tabous concernant la santé mentale sont très marqués. [...]
[...] L'incidence de la problématique des bénéficiaires dans l'action en service social Généralement dans l'action en service sociale a le plus souvent fait face à des incidences liées à la problématique des bénéficiaires. En réalité, les pratiques soignantes au bénéfice des personnes souffrantes de santé mentale sont parfois peu respectueuses des droits élémentaires du concernés. Parfois, on note la difficulté des associations à être reconnues financièrement par l'Etat. Très souvent, il se pose un problème de professionnalisation des usagers et de l'acceptation par les professionnels socio sanitaire d'une présence plus forte des associations au sein des services de soin. (Caria p.758). [...]
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