Ce document est un recueil et une analyse de seize poèmes qui nous promènent dans l'immense culture du poète et sa forte sensibilité aux relations humaines.
Voici le plan :
Mveng l'africain.
L'expression de la Négritude.
L'enracinement culturel.
Mveng, historien des civilisations et citoyen du monde.
Les voyages du poète.
Le trait d'union culturel.
Mveng, le théologien de l'inculturation.
Ce que l'Afrique apporte à l'Église.
[...] Elle commémore l'Incarnation de Dieu dans l'humanité de Jésus, symbolisée par la venue des trois Mages (Évangile selon saint Matthieu, II, 1-12). Ces trois rois apportent des présents à l'enfant Jésus. L'Afrique, à travers le poète religieux, n'est pas en reste. Elle présente au glorieux nouveau né tout d'abord sa richesse culturelle « Je dis : mon Seigneur, / Voici de De De l'or pur,/ Dans la chair vive de mes mains. » (p.57) Cette répétition sur le mot « or » évoque avec insistance et de façon métaphorique, le trésor culturel du peuple africain. [...]
[...] La négritude traduit l'affirmation des valeurs culturelles, historiques et spirituelles africaines. Non seulement littéraire et artistique, la négritude se fait politique notamment à ses débuts, à travers la lutte contre le colonialisme et l'humiliation subie par les pays d'Afrique noire. Cette notion a connu diverses acception à travers l'histoire littéraire. L'une de ses tendances est « la Négritude triomphante » qui affirme le rôle majeur de l'Afrique dans la construction d'une civilisation universelle à travers l'histoire. Ici on reconnaît les thèses du chercheur sénégalais Cheik Anta Diop pour qui la réhabilitation de l'Afrique passe par la mise en évidence de l'origine noire de l'Égypte ancienne. [...]
[...] Introduction Le Révérend Père Engelbert Mveng a publié le recueil de poèmes Balafon en 1972. Il s'agit de seize poèmes qui nous promènent dans l'immense culture du poète et sa forte sensibilité aux relations humaines. La poésie est un genre littéraire qui a diverses conceptions et définitions. Tout dépend souvent du poète, d'un critique littéraire, d'une époque ou d'une école d'écriture. D'où la réflexion de Verlaine sur « idée vague » que certains s'en font. Il faut tout de même retenir que la poésie est une exploration subjective de l'homme et du monde par le rêve et l'imagination. [...]
[...] L'usage de la forme épistolaire amicale vient confirmer cette amitié que le poète prône entre les peuples du monde, militant ainsi pour une « civilisation de l'universelle » telle que pensée avant lui par Léopold Sédar Senghor. En somme, le poète historien, partout il arrive promeut un échange culturel concret. Il accepte l'autre comme il est. III. Mveng, le théologien de l'inculturation Le terme inculturation évoque un rapport entre religion et culture. Il désigne ainsi le fait pour une culture donnée d'assimiler ce qui vient d'ailleurs sans pour autant perdre son originalité. [...]
[...] Mveng, historien des civilisations et citoyen du monde. Le poète Mveng c'est d'abord l'historien, le chercheur en histoire des civilisations. Il publie en 1963 son Histoire du Cameroun et en 1970, soutient à la Sorbonne, une thèse de Doctorat D'Etat en histoire ancienne sur le sujet : « Les sources grecques de l'histoire négro-africaine depuis Homère jusqu'à Strabon. » Ainsi, le poète a physiquement voyagé à travers le monde et ceci se ressent dans son écriture poétique Les voyages du poète Son tour du monde, le poète l'exprime déjà symboliquement dans le premier regroupement du recueil intitulé « Mappemonde » et comprenant quatre poèmes bâtis sur le mode épistolaire. [...]
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