Licence 3 Sociologie, méthodologie du travail universitaire, support de diaporama, classe sociale, ouvrier, éducation, égalité sociale, immigré, féminisme, INSEE
La notion de « classe sociale » catégorise en grands groupes des individus selon leur type de profession, leur montant des revenus financiers, leur échelon professionnel et leur reconnaissance sociale. On distingue généralement les non qualifiés, les ouvriers, la classe moyenne et la bourgeoisie, en considérant ces classes des plus défavorisées aux plus favorisées.
[...] Bien entendu, l'inégalité sociale est encore d'actualité partout dans le monde et particulièrement dans les pays de l'hémisphère sud. Quoiqu'il en soit, même en France il y a vraisemblablement une inégalité des chances entre les jeunes dont les parents sont intégrés dans telle ou telle catégorie socio-professionnelle. Le tableau de l'INSEE sur la mobilité sociale en témoigne avec une plus forte reproduction générationnelle de PCS parmi les agriculteurs et les ouvriers, ce qui sous entend un accès plus étroit à une mobilité sociale pour ces corps de métiers. [...]
[...] Les premières alternatives de réorientation de ces ouvriers remplacés par l'automatisation, étaient dans l'emploi non-ouvrier, l'artisanat et les professions intermédiaires, ce qui a amené à confondre les anciennes classes professionnelles au seins de ces secteurs. Les congés payés en France sont apparus en 1853, c'est à dire aux débuts des théories marxistes, mais les mouvements de syndicalisations ont sans contestation joués en faveur des conditions salariales des ouvriers, d'abord avec le mouvement de 1936 « force ouvrière », puis la création de la CGT en 1964, et enfin l'autorisation légale des syndicats d'entreprise en 1982. [...]
[...] Dans quelle mesure peut-on parler d'une disparition de classe ouvrière ? L2S2 sociologie Université Paris 2020-2021 Méthodologie du Travail Universitaire Support de diaporama La notion de « classe sociale » catégorise en grands groupes des individus selon leur type de profession, leur montant des revenus financiers, leur échelon professionnel et leur reconnaissance sociale. On distingue généralement les non-qualifiés, les ouvriers, la classe moyenne et la bourgeoisie, en considérant ces classes des plus défavorisées aux plus favorisées. Le terme de « classe ouvrière » définit en une catégorie socio-professionnelle, l'ensemble des salariés réalisant des tâches manuelles souvent difficiles, qu'elles soient pour le secteur industriel, agricole, artisanal ou le bâtiment. [...]
[...] Comme une symétrie, l'un diminue de (allant de à et l'autre augmente de (allant de à 18%). Cependant, aucun de ces éléments ne permet d'affirmer que les ouvriers sont devenus cadres, ici la mobilité sociale n'exprime pas quelle CSP migre vers quelle autre, mais seulement l'évolution des taux de CSP de 1982 à 2018, en France. La part des ouvriers parmi l'ensemble des travailleurs français à la période actuelle, représente environ une personne active sur cinq. Leurs conditions de travail s'est amélioré depuis la définition marxiste de cette catégorie socio-professionnelle. [...]
[...] 1/5 L'accès à l'éducation s'est généralisé à un plus grand public, ainsi la part de français titulaire d'un quelconque diplôme est passée à en 2007, contre en 1962, une augmentation de des diplômés en 45 ans. Sur ces mêmes dates, la part des diplômés d'études supérieurs s'est multipliée par dix, allant de des français actifs, à ans plus tard. La part des diplômés de formations professionnelles (actuellement en deux ans après la fin du collège) (BEPC- CAP - BEP) concernait des français actifs en 1962, puis en 1982, et en 2007. En comparaison, la part des travailleurs ouvriers est passée de en 1982 à en 2007. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture