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Ce travail s'articule au travers de sept articles traitant des pratiques artistiques et du travail social.
L'art permet de fédérer dans un projet commun des personnes divergentes. Ainsi, si on reprend l'exemple d'une chorale, on peut y retrouver les représentants de toutes les couches sociales. Il en est de même lors des marches folkloriques napoléoniennes. Tout le monde est réuni dans un projet commun, peu importe le genre, les origines socio-culturelles ou les statuts financiers des participants... Il crée donc du lien social, une unité dans le groupe sans tenir compte des classes sociales car les participants sont là pour atteindre un but bien précis.
[...] L'exemple de la photographie dans une institution de réinsertion sociale » (Pitet p. 79). Dans cette partie, nous plongeons dans le champ de l'insertion sociale et professionnelle, en abordant le dispositif de 1997 qui fait mention du revenu minimum de réinsertion qui implique une contribution mensuelle d'environ 80 euros en échange d'une participation à au moins une activité. L'article traite de la preuve de bonne volonté de sortir de sa situation, d'en montrer la preuve alors que les facteurs sociaux externes ne sont pas pris en compte, sans mettre en place les moyens nécessaires à cette philosophie. [...]
[...] Prudence est mère de sûreté. En quoi cela influence-t-il la conception de l'étudiant-e au sujet du travail social ? L'art est pour moi un outil non seulement pour mieux appréhender l'autre dans son mode de fonctionnement, dans ce qu'il a à me dire, mais aussi tout simplement un moyen de tisser du lien, une relation, qui est la condition minimum pour un travail social. C'est aussi une technique de communication, qui vise à faire passer un message « Voilà qui je suis », je me dévoile sans cependant prendre le risque d'être totalement visible à l'autre, il permet de garder son « jardin secret », l'intégrité de sa personne. [...]
[...] Certaines relations ne sauraient donc pas se créer autrement qu'à travers l'art. Au nom de ce projet commun, les personnes vont utiliser des stratégies, susciter la réflexion, l'analyser, se mobiliser, se mettre ensemble autour d'une table. L'art est donc une occasion unique de rencontre qui permet de faire progresser les personnes vers un but partagé. Ainsi, si l'on devait superposer l'art à mon stage, comme dit plus haut, dans l'insertion socioprofessionnelle en CPAS, toute une série d'apprentissages ou de réapprentissage s'opère. [...]
[...] Comme nous le dit Jean Florence (2013, p. la question est de « savoir à quoi servent les lieux psychiatriques. » Les origines de ces lieux sont des origines d'exclusion, de peur, de rejet de la différence qui ne rentre pas dans les normes sociales, pilier des sociétés qui évoluent depuis la nuit des temps et dans lesquelles l'art symbolise la liberté. Ce dualisme crée un paradoxe dans lequel le changement est nécessaire à la société, mais en même temps cette dernière ne l'aime pas. [...]
[...] - La gouvernance, terme apparu en 1999, remplaçant « gouvernement », instaurant un « flou » sur les centres de décisions et les politiques dans les programme de gestion, autrement dit l'acte de décision et la responsabilité qu'elle implique, évitant les réflexions sur le sens, sur la mise en doute afin d'éviter toute division du peuple sur une décision pour peu que les coûts soient raisonnables et rentables peu importe les finalités que personne ne remet en cause, car elles sont vraies pour tout le monde, c'est pourquoi, les yeux se tournent vers les moyens mis en œuvre. De là, la nécessité est donc d'obtenir des statistiques viables, de créer des bases de données issues des formulaires (CPAS, associatif ) qui permettent de connaître les taux (réussite/échec) ainsi que le nombre de personnes accueillies. (De Munck p. 95). Pour Jean De Munck, une alternative à la délation du terrain culturel, du terrain des finalités et de la subjectivité, est de l'occuper nous-mêmes. (De Munck p.96). [...]
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