Jeunesses populaires et jeunesses de rue, Gérard Mauger, espaces publics, classe défavorisée, ségrégation spatiale, jeunes de cité, décrochage scolaire, chômage, loi Barre, délinquance
En général, il y a, au centre du problème de tout jeune en grande difficulté sociale, un lien avec sa famille, plus spécifiquement ses parents. C'est ainsi que le jeune délaissé, on le voit le plus souvent dans les espaces publics ou dans les rues tandis que sa place réelle devrait être dans une salle de classe ou au sein de sa famille. Les jeunes de la rue sont donc issus d'une classe défavorisée, qui est en difficulté économique ou sociale, ce qui créera une ségrégation sociale et spatiale.
[...] La police renforce le contrôle dans les quartiers sensibles, ce qui crée une tension et une montée de violence verbale, voire physique, entre les jeunes de rue et les policiers, comme l'émeute de 2005. Face à de telles situations, il appartient aux policiers de réagir par autre chose que la condamnation et la répression. N'oublions pas que cette jeunesse de rue souffre d'un manque d'amour. Ici, il ne s'agit pas seulement d'aide matérielle, il faut plutôt un engagement personnel de l'adulte pour faire sortir un jeune de ses difficultés et de sa précarité. [...]
[...] Un autre facteur de la jeunesse de rue est la transformation de l'espace résidentiel, en d'autres termes l'apparition des quartiers sensibles . C'est notamment à partir les années 77 avec la loi Barre qui a facilité l'accès des familles modestes aux HLM dont la clientèle est majoritairement issue de l'immigration. De plus, les transformations du système socialiste ont participé à la disqualification des classes populaires et sont donc concernées la jeunesse de rue. Le rôle des familles L'échec scolaire de la jeunesse de rue est lié au fait que leurs familles n'ont pas les informations sur le déroulement du système scolaire. [...]
[...] Jeunesses populaires et jeunesses de rue - Gérard Mauger (2019) En général, il y au centre du problème de tout jeune en grande difficulté sociale, un lien avec sa famille, plus spécifiquement ses parents. C'est ainsi que le jeune délaissé, on le voit le plus souvent dans les espaces publics ou dans les rues tandis que sa place réelle devrait être dans une salle de classe ou au sein de sa famille. Les jeunes de la rue sont donc issus d'une classe défavorisée, qui est en difficulté économique ou sociale, ce qui créera une ségrégation sociale et spatiale. [...]
[...] Outre que l'origine sociale, les raisons économiques et culturelles peuvent également expliquer cela. On retrouve aussi de très grandes difficultés pour les familles qui n'ont pas un rythme d'horaire régulier dans leur vie vu le chômage ou une autre situation précaire dans laquelle ils se trouvent. Ceci va agir de manière directe sur l'avenir scolaire de leurs enfants, puisque le système scolaire exige un travail constant et régulier pour pouvoir suivre le programme scolaire. Les jeunes parfois se retrouvent en difficulté si leurs familles vivent en grand nombre sous le même toit. [...]
[...] Le logement étroit constitue un véritable obstacle pour la surveillance parentale de leurs enfants. Les horaires décalés, et les distances lointaines à parcourir sont un enjeu pour la présence des parents auprès de leurs enfants. Les jeunes restent donc malheureusement sans suivi scolaire et sont de plus en plus attirés par la rue qui constitue un espace de socialisation pour eux, loin du cadre scolaire. Le contexte des quartiers Les jeunes de rue se retrouvant donc dans le même quartier, vont fréquenter le même collège ou lycée qui en règle générale représente un grand nombre de redoublements ou des élèves en échec scolaire. [...]
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