Pensée, corps, réflexion, anthropologie, Foucault, pouvoir, domination, émancipation, relativisme culturel, universalisme culturelle, humanité, Lipovetsky, Scardigli, découverte, tendance
Le corps est l'objet de nombreuses études et réflexions. Dans le champ de l'anthropologie, il est tour à tour décrit comme un partenaire, un accessoire, mais aussi un lieu de bien-être, de paraître, ou encore de vieillissement et de précarité. Le corps est également un objet où s'inscrivent les processus de normalisation et de transformation de l'individu, sous l'influence des pratiques de pouvoir émergeant des institutions.
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Dans son article publié en 2013, Rasse explique que la diversité des civilisations, indispensable à l'innovation, tend à s'effacer. En effet, plus une civilisation cumule des systèmes technologiques issus de sociétés variées, plus les innovations se développent. Or, dans le même temps, le développement massif des technologies contribue à l'uniformisation des découvertes dominantes. Avec ce brassage de connaissances, les innovations jugées les plus performantes sont conservées au détriment d'autres lignes d'innovation moins adaptées, par exemple, aux nouvelles conditions de production. Ainsi, les sciences technologiques, comme tout autre courant scientifique, se construisent par des processus d'accumulation, de confrontation et de production de savoirs universels, qui sont par la suite uniformisés.
[...] Il décrit un corps témoin de la filiation, qu'il faut par conséquent modifier pour s'émanciper. Il s'agirait de refléter au travers d'une modification du corps, une manière de prendre possession de soi. Paradoxalement, les individus ayant recours au tatouage et aux piercings disent craindre la réaction de leurs parents. En plus d'une volonté de différenciation, il s'agirait au travers des marques apposées sur le corps d'attirer le regard de l'Autre. Ainsi, les marques constituent un reflet de la représentation de soi, associée à l'image que l'individu souhaite renvoyer à l'Autre. [...]
[...] Pour décrire l'uniformisation des modes de vies, l'auteur prend l'exemple des identités régionales. Ces dernières, bien que contrastées s'accommodent pourtant d'un mode de vie de plus en plus semblable. En ce sens, Braudel ajoute que l'Europe et la Méditerranée, bien qu'offrant une grande diversité de micro-sociétés, ont échangé entre elles des solutions techniques permettant de s'adapter à chaque terroir, et que ce procédé a conduit à une uniformisation des modes de vie. Ainsi, en dépit des apparences, la diversité des civilisations et de leurs modes de vie semble s'être uniformisée sur le modèle occidental dominant. [...]
[...] Ainsi, le corps deviendrait le lieu de l'expression d'une domination sociale. Enfin, selon lui, le problème de la modernité serait caractérisé par l'influence massive de processus de normalisation en particulier concernant la sexualité. C'est en 2006 que Le Breton s'exprime sur la relation du corps, et de la sexualité dans leurs liens aux nouvelles technologies. A travers l'émergence de la cybersexualité, l'auteur décrit une transformation du rapport des individus à leur propre corps, mais aussi au corps de l'Autre. Il développe son propos en expliquant qu'à travers la cybersexualité, émerge une sexualité sans corps et sans Autre. [...]
[...] Or, dans le même temps, le développement massif des technologies contribue à l'uniformisation des découvertes dominantes. Avec ce brassage de connaissances, les innovations jugées les plus performantes sont conservées au détriment d'autres lignes d'innovation moins adaptées, par exemple, aux nouvelles conditions de production. Ainsi, les sciences technologiques, comme tout autre courant scientifique, se construisent par des processus d'accumulation, de confrontation et de production de savoirs universels, qui sont par la suite uniformisés. Par conséquent, les outils technologiques, actuels constituent désormais un référentiel commun imposant à tous, les mêmes modèles de production les plus performants. [...]
[...] Lipovetsky décrit un processus de modernisation identique des modes de vie sur toute la planète, sur le modèle occidental, et ce malgré une apparente diversité due au métissage des cultures. Dans le même sens, Scardigli (2003) aborde la tendance à la généralisation d'un même modèle de vie technique, marchand, et social, sur la base du modèle occidental s'étendant à toute la planète. L'auteur développe son propos en exposant une tendance prédominante à l'uniformisation. Il fait le constat d'une disparition du monde rural, de l'individualisation des modes de vies, et du développement d'une prise en charge par la collectivité de certaines fonctions (i.e. [...]
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