classes sociales, individualisation, communauté, inégalités de revenus, catégories socioprofessionnelles, identité
Depuis la forte croissance économique des 30 glorieuses, les distances interclasses se sont affaiblies, créant une « moyennisation » de la société. Cette baisse des inégalités, particulièrement économiques, a conduit à un rehaussement du niveau de vie de la société. L'approche en termes de classes sociales, ensemble d'individus occupant une position similaire dans l'ordre économique et partageant une communauté d'intérêts, fait encore de nombreux débats entre les sociologues. Nous verrons que représenter la société française en classes sociales peut être remis en cause. Dans une première partie, nous analyserons les distances intraclasses et infraclasses, puis l'individualisation et la baisse de l'identification subjective à un groupe.
[...] » Ici, on nous montre bien qu'être dans une classe sociale, ne permet pas de décrire notre personnalité, singularité. De plus l'individualisation et sa présence actuelle très influente dans la société y est représentée « Hier, l'individu était cerné par une position sociale. » Le mot « Hier » démontre bien ceci et que la position sociale dans une classe est révolue, plus pertinente. Pour finir, le document 1 met en lumière un facteur d'individualisation important « au centre de différents réseaux sociaux de sociabilité ». [...]
[...] Cette disparition des sentiments d'appartenance à une classe, remet en cause le système de classes sociales pour représenter la société. En effet, certains individus n'éprouvent pas de sentiment d'appartenance à une classe. Comme la théorie du philosophe Karl Marx, et sa classe pour soi avec ce sentiment d'appartenance et une mobilisation collective des individus la composant. Cette absence de sentiment d'appartenance, s'oppose donc à la conception de classe pour soi de Marx. Depuis un moment, un courant d'individus se positionnent dans la classe moyenne regroupant la plus grande partie de la population, qui ne permet donc pas de créer des classes sociales. [...]
[...] Avant ceci, l'écart aurait été beaucoup plus important étant donné l'écart de qualifications requises pour ces deux métiers et donc leurs débouchés, revenus. De plus, un autre phénomène renforce la remise en cause des classes sociales. L'augmentation des distances infra-classes, soit ici au sein des classes sociales, rend les individus d'une même classe de plus en plus différents. En effet l'augmentation des distances infra-classes, dissous totalement la classe sociale, du fait de différences d'inégalités qui se crées entre les individus d'une même classe. On parle de vraie fracturation infra-classes. [...]
[...] L'approche en termes de classes sociales, pour rendre compte de la société française, peut-elle être remise en cause ? Depuis la forte croissance économique des 30 glorieuses, les distances interclasses se sont affaiblies créant moyennisation de la société. Cette baisse des inégalités particulièrement économiques a conduit à un rehaussement du niveau de vie de la société. L'approche en termes de classes sociales, ensemble d'individus occupant une position similaire dans l'ordre économique et partageant une communauté d'intérêts, fait encore de nombreux débats entre les sociologues. [...]
[...] Ce qui nous démontre bien ce phénomène d'appartenance à la classe moyenne et cette baisse d'identification subjective à un groupe spécifique. Ces 4 phénomènes, la diminution des distances intra-classes et l'augmentation de celles infra-classes, accompagnées de l'individualisation et de la baisse de conscience d'appartenance à un groupe remettent en cause l'approche en termes de classes sociales pour rendre compte, dépeindre la société. En effet ce sujet de pertinence fait alors encore de nombreux débats théoriques et statistiques. Néanmoins, sous un autre angle, l'approche en termes de classes sociales seraient pertinent. [...]
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