Durant cette troisième année de Sociologie, nous avons été confrontés à un véritable travail de terrain afin d'élaborer un questionnement sociologique. Ce terrain, choisi par la majorité de notre séminaire, a été le site de création et de diffusion d'art contemporain des Subsistances.
Après un très bon accueil de la part de la structure nous avons été conviés à réaliser de façon autonome un travail de réflexion autour de ce lieu phare dans le milieu culturel et artistique lyonnais.
Nous allons donc voir après une présentation historique du lieu, comment les premières difficultés après un changement de sujet récent se sont manifestées, et comment s'est développée ma recherche.
En effet, j'ai choisi de travailler sur l'arrivée toute récente de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts sur le site. Nous arrivons à une période charnière de cette association qui est l'installation de celle-ci avec toutes les complications et les interrogations qu'elle soulève.
Nous suivrons donc le cheminement méthodologique qui a animé ma recherche, pour ensuite réaliser un rendu complet des entretiens passés durant celle-ci pour enfin élaborer une réflexion autour des données récoltées (...)
[...] Les Visitandines vont alors s'endetter et l'existence du couvent est remise en cause. Seulement la Révolution française forcera le destin car en 1789 le couvent sera confisqué et déclaré propriété nationale. Les Visitandines se réfugient à Annecy. L'église est démolie, mais le cloître et l'oratoire sont toujours là. Le passage à un fonctionnement militaire se fait en 1807, le couvent est mis à disposition de l'armée pour l'habillement, le campement et la pharmacie d'Afrique, puis pour le stockage des vivres afin d'alimenter les forts alentour. [...]
[...] Ca a été, ça y est on fait les choses ensemble, on met le pied à l'étrier, on va les faire venir dans nos salles de spectacle et nous on va aller voir leurs expos. C'était ça pour nous le jeudi soir, mais l'école n'a pas suivi derrière. Mais pareil ça c'est mon point de vue d'individu qui travaille au sein de la structure et qui a envie qu'il y ait des choses qui bougent un petit peu plus vite. [...]
[...] Il connaît pleins de gens, il a le numéro de pleins d'artistes. Il commence le cours comme ça, machin machin, c'est des amis à moi, j'vais vous en parler parce que je les connais. Enfin faut avoir conscience que c'est un milieu comme ça aussi. Comme ça comment ? Ben c'est un milieu où faut connaître les gens, aller vraiment chercher du réseau. Et ça tu le fais tout seul ? Ben ouais faut le faire tout seul. Aller voir telle expos, lire les critiques de machin. [...]
[...] Mais les Subsistances se propose et s'impose directement dans un rôle d'accompagnement des artistes. Ce sont notamment eux qui invitent les programmateurs à venir voir les spectacles. Pour finir, lui aussi m'a vanté la flexibilité des Subsistances et la volonté de l'équipe à ouvrir de plus en plus le site. En bref, l'accueil m'a semblé un bon préambule pour cette enquête, lieu pas vraiment connu mais accueillant, proposant des supports de bavardages, de conversations ou de discussions Un bon reflet de l'idée qu'on se fait des Subsistances après quelques descriptions. [...]
[...] Aux Subsistances, qu'en est-il des lieux de vie, mais aussi des modes de déplacement et du stationnement, pour un lieu qui doit être très fréquenté et facilement accessible ? De plus, les Subsistances se trouvent institutionnalisées quant à leur discours culturel, et de ce fait encore plus dépouillées de leur destination initiale de friche créative. Ici est alors remis en question l'utilisation du laboratoire de création artistique des Subsistances, qui avec ces associations en perd quelques peu son projet initial. [...]
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