De nos jours, la violence envers les femmes est multiple et vivement remise en cause. En effet, la femme doit depuis toujours faire face à un cliché, une image assez dévalorisante qui est celle du sexe inférieur à celui de l'homme, soumise, destinée aux tâches domestiques et à l'éducation des enfants. Aujourd'hui, cela apparaît comme faisant partie du passé du fait de l'intégration sociale importante qu'obtiennent les individus en travaillant. Cependant, la femme doit toujours faire face à la domination masculine, qui connaît depuis peu un autre moyen d'expression : la violence. En effet, qu'elle soit physique ou verbale, qu'elle ait lieu au sein du ménage ou encore en dehors de celui-ci, elle touche aujourd'hui une grande partie de la population féminine française. Par exemple, une étude française réalisée en 2007 par l'INSEE montre que 3,3 % des femmes âgées de 18 à 59 ans ont déclaré avoir subi une agression physique ou sexuelle de la part d'une personne vivant avec elles et 3,4 % ont déclaré en avoir subi en dehors de leur ménage. Plus généralement, une femme sur trois en moyenne souffre de violences dans sa vie et une femme meurt tous les quatre jours suite à des coups portés par son conjoint. La violence envers les femmes introduit donc des chiffres non négligeables et assez préoccupants qu'il est intéressant d'étudier.
Au fil de l'histoire, la violence envers les femmes a toujours été omniprésente dans le monde : elle est universelle. Elle est présente dans toutes les religions, toutes les cultures. Son analyse fut d'abord limitée à la violence physique (coups, marques sur le corps), ensuite elle s'est élargie aux violences sexuelles puis à la violence psychologique, ayant pour but d'humilier et de détruire la confiance que la femme peut avoir en elle pour enfin l'obliger à garder le silence. Ce n'est que lorsque des études ont montré à quel point la violence devenait inquiétante que différents pays et organisations internationales se sont mobilisés afin d'y remédier. En effet, le besoin d'adopter des lois nécessaires à la diminution de cette violence est devenu primordial. Au niveau international, les ONG et les associations jouent actuellement un rôle très important dans la lutte contre cette violence, et sont par ailleurs encouragées par le programme Daphné lancé par le Parlement européen et le Conseil à partir de 1997, visant à l'élimination de toute forme de violence, dont la violence domestique. Au niveau national, une loi visant à renforcer la prévention et la répression des violences a été adoptée à l'Assemblée Nationale, le mardi 13 décembre 2005 (...)
[...] La politique de poursuites s'adapte au caractère socialement insupportable des violences faites aux femmes. Mais le recueil des plaintes est inefficace si les tribunaux ne sanctionnent pas les comportements violents. Dans près de des cas, les parquets ont engagé des poursuites ou des mesures comme les médiations pénales à l'encontre des auteurs de violences ( L'augmentation des poursuites s'accompagne également d'une aggravation des sanctions. Il faut savoir que l'emprisonnement est la peine la plus prononcée en matière de violences entre conjoints et concubins. [...]
[...] Dans un second temps, les associations se doivent de suivre en compagnie des victimes l'avancée de leur démarche d'émancipation, c'est-à-dire qu'une femme souhaitant quitter le domicile conjugal pourra trouver un logement. Prenons l'exemple de l'association le Mars (cf. annexe lorsqu'une victime se dit prête à partir, l'association lui trouvera un logement grâce à ses partenariats avec différents organismes. Mais l'aide ne s'arrêtera pas là, car les victimes de violences conjugales sont bien souvent isolées du monde extérieur et ne travaillent plus, elle n'ont pas d'argent et ne survivent que grâce aux revenus de leur mari. [...]
[...] Montrer des images choquantes à travers la publicité, dénoncer l'horreur des violences faites aux femmes : voilà probablement des moyens efficaces pour évincer la violence La nécessité d'imposer la réalité afin de dénoncer la violence Bien souvent, il est difficile d'avouer que dans son entourage, voire même dans sa famille, une femme subit les ruées de coups de son mari. Mais il est encore plus difficile à une femme battue de s'avouer victime de violence. La violence faite aux femmes est bien une réalité contre laquelle il faut se battre. Mais tant que nous ne savons pas vraiment où il faut intervenir, le combat ne peut être amorcé. Il faut donc découvrir et reconnaître les signaux de la violence (hématomes mal dissimulés, repli sur soi-même, etc.), mais il faut également en finir avec les préjugés. [...]
[...] La victime pourra réclamer des dommages et intérêts, l'accusé pourra être licencié Les lois Il faut attendre 1990 pour que la loi reconnaisse une violence particulière envers les femmes. Avant, il n'y avait pas de violences particulières à l'égard des femmes. C'est donc à partir de 1990 que l'on commence à avoir des lois sanctionnant les violences que subissent les femmes. La loi du 12 juillet 1990 permet à des associations civiles de se porter partie civile avec l'accord de la personne victime de violences. [...]
[...] Le viol est le crime qui augmente le plus dans ce pays. Le viol serait, pour certaines féministes, une part intégrante de la sexualité masculine, nécessaire pour asseoir la domination masculine. Mais cette thèse est contestée par les psychologues : on peut notamment remarquer que la propension du viol diminue d'une société à l'autre. Il y a des communautés où le respect des femmes est élevé et où la relation entre les sexes tend vers l'égalité (exemple : tahitiens, certaines sociétés africaines). [...]
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