Revenu universel, valeur travail, Travail, lutte des classes, société salariale, aliénation, intégration sociale, idéologies politiques, emploi salarié, sphère professionnelle, sphère privée
Comprendre la valeur du travail et les discours qui se sont cristallisés autour du salariat et de la question du revenu, c'est avant tout comprendre l'histoire du travail, ses évolutions qui ont été manifestes ces dernières années. En effet, les entreprises et les organisations ont dû adapter le système taylorien et fordien du travail en prenant en compte à la fois les innovations technologiques et les nouvelles configurations sociales à l'intérieur des sociétés.
[...] En ce sens, Jean Pisani-Ferry montre par exemple que « la nécessité de relever substantiellement la quantité moyenne de travail par personne d'âge actif devrait ( . ) faire l'objet d'un consensus politique et social. Devraient pouvoir s'y retrouver la droite, qui entend réhabiliter la valeur travail, mais aussi la gauche, qui avait jadis adopté le slogan « travailler moins pour travailler tous » (Pisani-Ferry, 2007). Finalement, la thématique de l'inégalité salariale et le rapport à l'activité reste d'une activité « brulante » avec l'ubérisation du monde du travail en cours. [...]
[...] Le Revenu universel : une notion sujette à caution Afin de comprendre comment a pu se concevoir le paradigme du revenu universel et son historique, nous allons dans cette sous-partie tenter de l'apprécier à travers différentes grilles de lecture. En effet, nous allons à la fois constater comment la littérature scientifique, la lecture institutionnelle, celle des fédérations, ou encore la presse militante se sont « accaparées » la question du revenu universel. Puis dans un second temps, afin d'améliorer notre compréhension de notre objet d'étude en vue de notre partie empirique, nous traiterons deux exemples de revenus universels à travers le monde à travers une étude de cas et du point de vue des acteurs. [...]
[...] 165-176. Garner, Hélène, « Robert Castel, La montée des incertitudes », Travail et Emploi 89-91. Garner Hélène, Méda Dominique, Sénik Claudia. « La place du travail dans les identités ». In: Economie et statistique, n°393- Histoires de vie. pp. 21-40. Gautié, Jérôme, « D'un siècle à l'autre : salaire minimum, science économique et débat public aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni (1890-2015) », Revue économique, vol. vol no pp. [...]
[...] Il apporte la cohésion à l'ensemble. De fait, il y a donc l'établissement d'une sorte de dialectique entre devoir et droit qui peut se résumer par l'adage suivant : « je dois travailler pour avoir des droits » : c'est le principe de la cotisation. On peut donc définir la cotisation comme étant de la solidarité par l'impôt. Chacun doit contribuer pour apporter une aide aux personnes dans le besoin (par exemple aux non-valides), au nom du solidarisme. L'assurance c'est donc le ressort de la responsabilité collective et l'assistance celle de la responsabilité individuelle. [...]
[...] Mejed Hamzaoui confirme cette perspective. Selon lui, « historiquement, c'est autour du statut de salariat que la protection sociale s'est promue et développée, et par conséquent toute forme de déstabilisation et d'affaiblissement de la société salariale (l'incertitude du lendemain ne touche pas seulement les chômeurs, mais tous ceux qui craignent pour leur emploi) entraîne ipso facto un ébranlement et une fragilisation de la protection sociale. En d'autres termes, ce modèle est menacé par ses fondements » (Hamzaoui, 2005). Dès lors, suivant ce propos, il nous paraît pertinent de resserrer notre réflexion sur le débat qui prévaut concernant le revenu issu d'une activité et l'emploi salarié en question. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture