A partir de notre problématique qui est « Les jeunes métis et non métissés en France » il est ressorti une question principale qui a motivé notre recherche : En France, les jeunes ont-ils une bonne ou une mauvaise image des métis ?
Cette question soulève trois champs de questionnement principaux qui sont les suivants:
Quelle connaissance les jeunes ont-ils des métis en France ?
En France, les jeunes considèrent-ils les métis sur un pied d'égalité avec eux ?
Quelle vision les jeunes français ont-ils par rapport au rejet des métis par la société ?
Cette recherche répond à trois intérêts principaux.
Tout d'abord à un niveau psychologique, elle aborde une question qui n'est à ce jour pas ou très peu traitée par les psychologues. Elle représente donc une première approche dans ce domaine et qui pourrait servir de première base pour de futures analyses.
Du point de vue social, le problème abordé représente une problématique essentielle dans l'étude et la prévision de la société de demain. En effet notre objet d'étude et notre population étudiée en représentent les futurs acteurs.
[...] Là encore, il s'agit de savoir si les jeunes français pensent que les métis en France relèvent ou non de la culture française. - La maîtrise de la langue est également un fort signe d'intégration dans un pays. Deux niveaux peuvent être observés : l'abandon ou la transmission de la langue maternelle et la connaissance et l'emploi de la langue du pays dans lequel on vit. Notre étude cherche à savoir comment sont perçus les métis à ce niveau là par les jeunes français. [...]
[...] En effet il faudrait savoir si ce sentiment est uniquement ressenti envers les métis. Les jeunes, et en majorité les personnes d'origines étrangères, se sentent rejeté de la société française. En témoignent les incessants évènements imputés aux banlieues d'Ile-de-France. Il serait également intéressant de départager dans ces résultats, le politiquement correct dont les jeunes sont abreuvés par les médias pour savoir à quoi répond exactement leur vision à ce sujet. Cette recherche comporte un certain nombre de limites. Tout d'abord le nombre restreint de l'échantillon étudié. [...]
[...] En effet notre objet d'étude et notre population étudiée en représentent les futurs acteurs. Enfin sur un plan plus personnel et en tant que sujet appartenant à cette génération, il m'a semblé particulièrement intéressant de soulever et de répondre par cette recherche à ce champ de questionnement. En effet, les questions abordées me concernent directement dans ma vie quotidienne en tant que je fais partie de la première génération qui cohabite avec la première génération métisse en France. Notre étude suit principalement à une approche de Psychologie Sociale du problème ainsi que Sociologique. [...]
[...] Ainsi, dans cette étude, il s'agira de regarder si les jeunes français pensent que les métis en France appartiennent ou non à cette religion. Réussite Sociale La seconde thématique abordée dans cette étude est la réussite sociale. Celle-ci concerne d'une part la sphère privée. Il s'agit des relations amoureuses selon qu'elles soient avec un partenaire intérieur ou extérieur à la communauté du pays d'origine et qu'elles aboutissent ou non à une union officialisée (mariage, concubinage D'autre part, la réussite peut concerner la sphère publique si l'on s'attache aux domaines économique et professionnel. [...]
[...] Aubin, ces métis s'approchent donc de peuples autochtones et ont un grand besoin d'identification, de reconnaissance, de développement social, culturel et communautaire de la part des nations au sein desquelles ils vivent. Ceci afin de se libérer des politiques d'intégration et d'assimilation en vigueur. Ainsi, une distinction apparaît entre être métissé et être métis en référence à une culture métisse. Cette question d'identité culturelle des métis doit être envisagée dans toute sa complexité en prenant en compte l'histoire des peuples depuis leur création. [...]
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